L1
- 19/09
Pape Diouf : « Dassier était dans le rôle d’une belle mascotte »
L’ancien président de l’OM, Pape Diouf, était l’invité de 100% foot sur M6 dimanche soir. Suite à la troisième défaite du club marseillais et de sa derrière place au classement de la ligue 1, l’ancien homme fort du club phocéen avoue être perplexe : « L’OM lanterne rouge, c’est plus que la grosse cote. Évidemment que ça ne peut pas aller…Ce qui a été étonnant, c’est que Marseille a perdu les duels, Marseille n’a pas été présent dans l’engagement, là où l’équipe s’illustrait quand elle a été championne. Mais il me semble aussi que le levier mental joue beaucoup et montre que Marseille est mal dans sa tête. »
Pape Diouf ne remet pas totalement en cause l’entraineur, mais il évoque les responsabilités dans la hiérarchie du club. Il en profite pour glisser des commentaires acerbes à l’encontre de son successeur de l’époque: « Il y a un directeur sportif (José Anigo) qui a sa manière de concevoir les choses, un président (Vincent Labrune) qui connait le football et qui a ses idées, et Deschamps qui doit faire des compromis. Très honnêtement, le rôle de Dassier était neutre. Il était dans le rôle d’une belle mascotte. Il faut remettre l’église au milieu du village et arriver à une cohérence dans les choix. Il ne faut pas focaliser sur la personne de Deschamps. Depuis son arrivée, l’OM a accumulé les titres, et je pense qu’il reste l’un des meilleurs techniciens français et qu’il trouvera les ressources nécessaires pour faire redémarrer son groupe ».
Par contre les choix tactique de Deschamps lui paraissent frileux et incompréhensible. Il doute du niveau de certain joueurs : « Dans la configuration de l’équipe, quand on voit Morel qui joue maintenant en haut et Traoré à gauche, ça montre déjà de la part de Deschamps une frilosité, une peur. Azpilicueta ? Les deux buts sont de son côté. Mais ce qui est un peu dommage, c’est que aujourd’hui à Marseille, au vu des prestations très ternes de Azpi, le garçon qui était venu de Rennes pour le remplacer lui-même n’y est pas, c’est Rod Fanni. De ce point de vue-là, Deschamps a un double problème ».