L’Olympique de Marseille s’est incliné trois buts à un à domicile face à Auxerre au Stade Vélodrome ce vendredi. Une défaite qui est très mal passée pour Roberto De Zerbi…
Selon L’Équipe, l’entraîneur italien aurait dézingué son groupe en lui parlant de « couilles » et « d’argent« . En criant, il leur aurait par exemple dit : « Vous m’avez humilié, vous avez humilié notre club devant notre public. Vous avez manqué de couilles ! »
Toujours selon L’Équipe, RDZ serait revenu également sur la prestation de Balerdi en lui expliquant : « Tu manques de couilles ».
Un débriefing salé qui est raccord avec son hallucinante conférence de presse d’après-match où il a proposé de s’en aller s’il était le problème.
« Si c’est moi le problème, je dois partir. L’argent, ce n’est rien pour moi »
Voilà ce qu’il avait déclaré à chaud devant des journalistes médusés : « Je dois prendre ma responsabilité pour cette défaite à domicile. On a des difficultés à la maison, c’est clair. Je ne sais pas si c’est un manque de courage ou de personnalité. Je suis venu ici pour jouer au Vélodrome car j’avais envie de vivre l’expérience. Si le problème c’est moi, je suis prêt à partir. Je pars sans l’argent, le reste je m’en fous. Je n’ai pas envie de faire des excuses et de raconter des bêtises. Je ne vais pas m’échapper, on doit regarder la réalité en face. C’est ce que je dois faire. Jouer au Vélodrome est un privilège. Je dois transférer aux joueurs ma passion du foot. Au PSG, on a joué à dix, c’est vrai. Mais ce que j’ai vu à onze contre onze ne m’a pas plu. Il y a des performances qui ne sont pas bonnes à domicile. A l’extérieur, on a fait de bonnes performances, à Toulouse, à Montpellier, Nantes. On ne peut pas parler de cette deuxième place. Je dois pouvoir donner, transmettre quelque chose. Je vis pour les choses qui transcendent le football. Je le répète, si c’est moi le problème, je dois partir. L’argent, ce n’est rien pour moi. C’est la gratification du travail qui est importante. Je n’ai pas de mauvaises choses à dire sur mes joueurs. Si je pars, je laisse mon cœur, mon âme.
Quand je dis que c’est moi qui prend la responsabilité, je me sens vraiment responsable. Ce que je viens de dire à propos de Pablo Longoria et Medhi Benatia, c’est ce que j’ai dit aux joueurs. Je parle toujours avec mes joueurs dans le vestiaire, les dirigeants étaient présents. Je vous dit exactement les mêmes choses. Ce que j’ai à dire, je l’ai dit. J’ai un visage. Je ne pense pas que la solution soit de changer les joueurs. Ils ont du courage, de la personnalité. Il faut de la passion, il faut comprendre la chance qu’on a de jouer dans ce stade, pour ce club. S’ils sont capables de comprendre ça, c’est évident qu’on va mieux faire. Ils doivent comprendre ce que c’est de jouer pour Marseille. Pour jouer ici, on doit comprendre la ville, l’histoire du club. On doit être des kamikazes. Je deviens fou à ne pas comprendre pourquoi à l’extérieur on arrive à faire certaines choses et à domicile, on y arrive pas. On doit essayer de trouver des solutions. »