Le reporter expert du Moyen-Orient Georges Malbrunot s’est exprimé sur i24 News sur les rumeurs de rachat de l’OM par l’Arabie saoudite. Pour lui, les saoudiens ne rachèterons pas le club et il ne crois pas en un appuis du président Emmanuel Macron.
La rumeur d’un rachat de l’Olympique de Marseille par l’Arabie saoudite a fait son retour avec la rencontre entre le chef de l’Etat français et le prince héritier saoudien aujourd’hui. Emmanuel Macron est un supporter marseillais affiché mais pour Georges Malbrunot, grand reporter pour Le Figaro spécialiste du Moyen-Orient, pas de quoi y voir une opportunité pour le Président de convaincre Mohammed Ben Salmane.
« MBS et Macron ce n’est pas le grand amour et je ne suis pas sûr qu’Emmanuel Macron ait la capacité d’influencer MBS d’acheter l’Olympique de Marseille », a-t-il affirmé.
« L’Arabie saoudite va-t-elle racheter l’@OM_Officiel ? »
« L’Arabie saoudite veut jouer un rôle dans le domaine sportif, mais je ne pense pas qu’ils vont racheter l’OM. » @Malbrunot @BPetrover pic.twitter.com/tqx7dv0UCg
— Les Grandes Gueules Moyen-Orient (@GGMO_i24) June 15, 2023
Le rachat de l’OM ? Je ne pense pas dans l’immédiat
Aussi, comme nous le relayions hier, une vente de l’OM à l’Arabie Saoudite n’est pas si proche que les rumeurs peuvent le laisser entendre. Dans Les Grandes Gueules du Moyen-Orient sur i24 News, Georges Malbrunot s’est montré du même avis. Interrogé sur la question, il répond : « Je ne pense pas dans l’immédiat, observe-t-il. L’Arabie Saoudite veut jouer un rôle sportif, avoir un soft power. Mais il y a eu beaucoup de rumeurs infondées. C’est un sujet qui fait bondir les supporters marseillais. Ils (les Saoudiens) ont compris la stratégie du Qatar, qui a marché dans ce domaine puisque le Qatar a eu la Coupe du monde. Donc ils veulent en faire autant ».
Pour rappelle l’Arabie saoudite envisage sérieusement d’être le pays hôte de la Coupe du monde 2030. Avec sa politique agressive de recrutement de gros noms du football mondial, le pays se cherche des ambassadeurs de ce fameux « soft power ».