Un billet à écrire pendant cette séquence de février où le championnat peut prendre un nouveau tournant, à la veille de recevoir le leader, quand l’OM est 2e à 5 points, Monaco et Lens toujours à ses trousses… tu te dis, tiens je vais essayer qu’il soit mieux que d’habitude.
Alors attention, ce que j’écris n’est pas toujours bon ou mauvais, ça ne se juge pas comme ça, je cherche le côté flash. Ce sont des billets du moment à la durée de vie modeste, destinés à se succéder dans une chaîne ininterrompue sans autre sens qu’éclairer pendant un temps bref la route cahoteuse olympienne.
Mais il y a un problème sur ce match : je suis cool tranquille pépère. J’ai pas envie de m’exciter, d’en rajouter, de faire mousser, d’ajouter du bruit au bruit, ça va, c’est bon, calmos.
Il y a quand même un truc qui m’énerve toujours, c’est quand on parle de Classico, de la rivalité OM-PSG nananinanana patin-couffin. Qué rivalité fada ? Qué rivalité ?
Et pour tout dire, le cinéma des entrainements en public m’a gonflé.
Tant pis si je me répète mais le PSG est en sommeil. C’est une coquille à l’intérieur de laquelle s’est lové un pays gazier richissime qui claque des milliards.
Notre adversaire en ce dimanche soir n’est certainement pas feu le PSG mais le Qatar, un faux club n’ayant d’autre histoire que ses excès, qui a mis toutes les institutions d’un pays soi-disant démocratique dans sa poche et qui chie sur le football. Un état en échec dans ce qui constituait sa seule quête : la Ligue des Champions. Gagnant ou perdant de cette confrontation, nous n’affronterons qu’un club fantôme, un assemblage improbable de très bons joueurs dirigés comme il peut par un Christophe Galtier qui joue gros ces jours-ci.
En fait, si tu perds, il sera difficile de revenir sur eux mais tu es juste dans la normale. Tu acceptes, c’est comme ça, sois fataliste mon petit. Si tu gagnes, il n’y aura rien de fait. Il y a encore 14 rencontres et tu ne gagneras pas tous les matchs.
La rencontre de Coupe de France ne peut pas servir de base pour anticiper celui qui est à venir. On repart à zéro avec chaque équipe qui devra se passer de bons éléments, derrière pour l’OM avec les absences de M’Bemba suspendu et Gigot blessé, Neymar Renato Sanches et peut-être d’autres pour le Qatar.
Nous sommes plutôt en forme avec des olympiens réellement heureux d’être ensemble, qui font tous les efforts possibles les uns pour les autres, face à une équipe à laquelle dimanche dernier Léo Messi a donné des raisons d’espérer par un maitre coup-franc. Attention aux fautes à 25 mètres dans l’axe.
Le stade sera à guichets fermés une fois de plus, battant même un nouveau record d’affluence. Il sera bruyant, énergique, et les tifos seront somptueux.
Qu’est-ce que tu veux dire d’autre ? Tudor affirme qu’il jouera son jeu, nous jugerons sur pièce. Pareil pour Galtier qui annonce une défense à 5. M’Bappé est une des clés du match mais il ne sera pas toujours en réussite, on va même le souhaiter. L’absence de Neymar est peut-être une très bonne nouvelle pour eux. Ils ont du beau matos et s’ils se mettent à jouer ils nous feront très mal. Saurons-nous être réalistes et décisifs ?
Je n’en dis pas plus, j’arrête là. Tranquille je vous dis. Totale zénitude. Pas de mots guerriers… enfin… tuez-les quand même !
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert