Le Stade Vélodrome sonnait creux hier à cause des fermetures forcées par la LFP de plusieurs zones réservées à des groupes de supporters (CU, Yankee et Fanatics). Même si les Fanatics ont tout de même trouvé le moyen d’être présents et de ne pas lâcher l’OM en se déplaçant en Ganay.
Une partie du virage nord rejoint les Fanatics #OMFCM pic.twitter.com/933zfYTLKz
— FCMarseille (@FCMarseille) 2 février 2018
En après-match, les deux entraîneurs ont été interrogés sur la répression au Vélodrome mais également sur tout le territoire français à l’encontre des supporters. Voici leurs réponses.
« Un aveu d’impuissance et d’incompétence de la part des gens qui dirigent la sécurité » Hantz
« Il y a beaucoup d’interdictions par rapport aux supporters. Trop ? Oui. Quand on interdit, c’est qu’on ne contrôle pas. On interdit les déplacements, maintenant les tifos… On a l’impression que si on pouvait interdire les supporters dans un stade, on le ferait ! Si chacun peut faire son travail, la sécurité dans les stades… La responsabilité de la préfecture en dehors… Il ne devrait pas y avoir de problème. C’est une faiblesse flagrante. Un aveu d’impuissance et d’incompétence de la part des gens qui dirigent la sécurité. »
Frédéric Hantz
« Je suis ni préfet, ni décideur de la sécurité » Garcia
« C’est plus agréable de jouer dans un stade plein avec tous ses supporters que dans un stade à moitié vide. C’est pour ça que le match était piège car ça ne ressemblait pas à une équipe deuxième qui reçoit. Après je suis entraîneur, je ne suis ni préfet, ni décideur de la sécurité. »
Rudi Garcia
