On joue donc aujourd’hui ! On commençait à s’habituer au match du dimanche. Je dis ça mais ce soir me va très bien, tant que je n’ai pas d’obligation par ailleurs. Et puis, tranquilles, on pourra se mater les niçois à huis-clos, histoire de se moquer de leur gueule.
C’est fou, pour l’instant, ça ne me manque pas de ne pas être au stade, mais j’avoue avoir déconné de ne pas me renseigner, pris que j’étais par mes répétitions au théâtre… j’ai laissé courir. Je croyais qu’il fallait un test PCR pour rentrer, alors que l’antigénique suffisait. Et maintenant, en plus, je suis vacciné… bref, faudra que je trouve une solution…
Se méfier de Puel
Alors, nous recevons St Étienne qui nous avait bien surpris la saison dernière chez nous. Nous n’avions pas fait un pli, puis ils s’étaient effondrés les journées suivantes, au point que nous nous étions demandés par quel phénomène, cette équipe qui rappelait presque le grand Barça de Guardiola contre nous, avait pu avoir par la suite ce rythme durable de relégable. Je parle de mémoire, je vérifie rien, si je me trompe, n’hésitez pas à me rectifier…
Tout ça pour dire qu’avec Claude Puel qui ne peut pas nous voir, et malgré un démarrage plus qu’en demi-teinte pour ce groupe (3 nuls au compteur en autant de matchs), il faut s’attendre à une équipe préparée, à un coup tactique pour nous emmerder. Puel a beau nous dire qu’il craint la présence des supporters, lesquels étaient absents la saison dernière, il ne faut pas en croire un mot. Il s’est fait quelques certitudes et tentera de les exploiter.
Les données ne changent pas ?
Les données du match ne changent guère par rapport à celui de Nice. Il faudra convertir les opportunités, or nous souffrons sans avant-centre… et Mandanda doit encore être décisif après nous avoir rassurés dans le bibelot niçois (il me fait penser à un bibelot en plastique ce stade de Nice, il est putain qué vilain). Voilà ! Merci, au-revoir.
Bien sûr, vous avez envie de me dire qu’il y aura cette fois 60 000 personnes qui pousseront et j’acquiescerais bien volontiers, mais contre Bordeaux, quand l’OM est revenu après la mi-temps, le public n’a pas suffi pour empêcher les Girondins d’égaliser de 0-2 à 2-2 et pour nous aider à reprendre l’avantage. Donc mèfi.
Encore une fois, il faudra marquer les premiers… et ne pas s’endormir ensuite, continuer d’attaquer tout en profitant des efforts de l’adversaire pour revenir et des espaces qu’il sera obligé de libérer pour se donner les moyens de le faire. Si Ûnder avait converti une de ses deux opportunités à Nice, le match derrière n’aurait pas été le même. Il va falloir que le turc ajuste la visée. Lui, et les autres. D’autres peuvent marquer.
Un autre système ?
L’équipe ne devrait pas changer, sauf si Sampaoli décide d’intégrer Lirola. Il sera bien entendu intéressant de décoder alors son réaménagement, et en la défaveur de qui nous le verrons s’opérer. Car ça peut changer beaucoup de choses dans l’animation et l’équilibre de l’équipe.
Nous pourrions assister aussi à la titularisation d’entrée de Konrad de La Fuente mais je ne me lancerai dans aucune prospective à la flanc. Seul Sampaoli est à même juger de ceux qu’il sent le mieux pour attaquer ou finir, en fonction de l’étude de l’adversaire qu’il a pu faire, même s’il veut imposer son jeu quoiqu’il en soit, et je préfère qu’il en soit ainsi.
Victoire sur tapis vert bientôt ?
En attendant les décisions de la Commission de Discipline de la Ligue dont il nous est permis d’espérer qu’elle donne match gagné à l’OM car Nice, je le pense, avec à la manœuvre Rivère et Fournier, a laissé la possibilité que se développe ce climat délétère par ses animateurs. Les patrons de Nice ne sont pas spontanément intervenus après le premier avertissement de l’arbitre, alors que c’était leur devoir. La complicité entre Rivère et ces supporters exécrables et fachos semblait plus qu’évidente. Et peut-être que les niçois ont pensé que nos joueurs se liquéfieraient dans cette atmosphère infâme, ce qui n’a pas été le cas du tout. Donc en attendant qu’on nous donne match gagné, ce serait tout de même bien de remettre la marche avant. Il est temps. Avant que l’Europa League ne se pointe avec des rencontres autrement plus relevées et coriaces.
Allez l’OM !
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert