Trois joueurs de l’Olympique de Marseille ont été convié à participer au mondial en Russie. Si jusqu’ici les marseillais ont surtout tenu les seconds rôles Didier Deschamps, Adil Rami, lui, n’a pas encore participé à la fête. Le défenseur central est le dernier joueur de champ à ne pas avoir disputé une seule minute dans ce tournoi.
« Je le vis bien, très bien même »
Une situation qui est loin de le contrarier comme il l’a expliqué ce matin en conférence de presse. « Je me dis que dans un pays de 66 millions d’habitants, y’en a que 23 qui ont été sélectionnés et j’en fais partie. Je profite de cela, c’est une chance. Je le (son statue de remplaçant) vis bien, très bien même« , explique le joueur phocéen ce matin en conférence de presse.
Selon Rami, le groupe français est d’extrêmement bonne qualité et son rôle est de se rendre disponible aux besoins de son entraîneur. S’il n’est pas encore rentré en jeu, il assure qu’au besoin il donnera tout ce qu’il a pour sa nation. Par ailleurs, un autre rôle incombe à l’international de 32 ans…
Rami fait son show
Si Adil Rami n’a pas encore eu la chance de quitter le banc de touche, il est néanmoins une pièce essentielle du système Deschamps. Pour rappel, le sélectionneur tricolore a toujours fait primer le collectif et la bonne entente du groupe, sur les capacités pure et simple des joueurs sélectionnés. Or le défenseur olympien a un rôle prépondérant sur la bonne ambiance qui règne dans les vestiaires. En témoignent les différents posts de le FFF, qui publie chaque jour des photos de nos Bleus le sourire aux lèvres.
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— Equipe de France (@equipedefrance) 3 juillet 2018
Le défenseur olympien affirme, entre deux blagues aux journalistes, « En tant que joueur et coéquipier, je suis bien placé pour dire qu’on vit bien.(…)Mon rôle est d’essayer d’apporter des ondes positives à cette équipe, même si parfois j’aimerais jouer. Je cherche à apporter mes qualités mentales également, et à faire comprendre aux jeunes, notamment, que même si on a du talent, contre l’Uruguay il faudra accepter de souffrir. ». Un rôle que Rami prend très à cœur et qui permettra peut-être aux Bleus d’aller chercher une deuxième étoile. Mais avant cela, il faudra « souffrir », car chaque match sera une bataille…