La perquisition dans les locaux administratifs de l’OM au centre RLD a fait les choux gras de la presse. Le journal « Le Parisien » a dédié une pleine page sur cette affaire ce jeudi matin, en évoquant des écoutes téléphoniques du directeur sportif de l’OM, José Anigo, et l’existence supposée de rétro-commissions sur certains transferts de joueurs de l’Olympique de Marseille.
Le second acte de cette affaire a eu lieu en fin de soir, jeudi. L’OM, par l’intermédiaire de son site internet officiel, a publié un communiqué indiquant que le club se constituait partie civile dans cette enquête :
« Le Club de l’Olympique de Marseille a appris récemment l’existence d’une instruction judiciaire portant notamment sur de possibles rétro-commissions versées à l’occasion de transferts de joueurs.
Si de tels agissements ont été commis, ils l’ont été à l’insu et au préjudice du Club.
Celui-ci entend donc se constituer partie civile dans ce dossier afin de faire valoir ses droits et contribuer à la manifestation de la vérité. »
Ce n’est malheureusement pas la première fois que la justice s’intéresse aux transferts dans le monde du football. L’argent est omniprésent dans ce milieu et des débordements existent, reste à déterminer si ils ont eu lieu et si oui lesquels…