Un fait commence à beaucoup énerver les supporters marseillais, les zéro penaltys accordés par les arbitres à l’OM depuis dix mois. Il n’y a pas que les supporters que ça énerve puisque Rudi Garcia en parle lui aussi régulièrement.
David Wall, statisticien chez Opta, le roi de la stat, a d’ailleurs souligné avant le match de Metz que ce n’était pas un problème de ballons touchés dans la surface puisque si l’on se fie à ce chiffre, les hommes de Garcia auraient pu en obtenir 6 depuis le dernier qui leur a été accordé le 27 Janvier dernier.
En moyenne, une équipe de L1 obtient un penalty tous les 109 ballons touchés dans la surface adverse.
Ballons touchés dans la surface par l’OM depuis son dernier penalty: 649.
— David Wall (@1DavidWall) 27 novembre 2017
Deux situations litigieuses sur les deux derniers matchs = zéro péno pour l’OM
Rien que sur les deux derniers matchs de championnat, deux situations litigieuses auraient pu engendrer deux coups de pieds de réparation pour les hommes de Rudi Garcia. Contre Guingamp, Luiz Gustavo est coupé dans la surface de réparation… rien du tout dit monsieur l’arbitre !
#OMEAG :
– Pénalty flagrant non sifflé sur Luis Gustavo
– 2 coups-francs à l’entée de la surface non sifflés pic.twitter.com/Ucf7RpKSi5— Arbitrage OM (@Arbitrage_OM) 27 novembre 2017
Rebelote hier soir, contre Metz, Rami est poussé dans la surface, pas de penalty. Même situation, quelques heures plus tard pour le PSG, l’arbitre s’empresse de désigner le point de penalty.
Pénalty pour le qsg …
Rien pour l’OM 😔🤔 pic.twitter.com/y6vpCNf8KQ
— FADA2LOM ⭕⚪🌟 (@FADA2LOM) 29 novembre 2017
L’OM est d’ailleurs cette saison l’une des trois seules équipes à ne pas avoir obtenu de penalty (avec Amiens et Montpellier), loin des 7 de Nice et des 6 de Paris et Saint-Étienne.
Ne crions pas au complot arbitral mais reconnaissons tout de même que ce qu’il se passe actuellement est anormal. L’OM joue suffisamment dans la surface adverse (5,8% du temps hier + 16 tirs) mais voit le bénéfice du doute jouer systématiquement contre lui. À un moment, ça fait beaucoup…