La situation à l’OM est souvent comparée au plan Robin Leproux, ancien président du Paris-SG de 2009 à 2011. Ce dernier s’est s’exprimé dans l’Equipe pour mettre les points sur les i…
Robin Leproux estime que les deux affaires sont incomparables. Pour rappel, ce dernier avait décidé de « dissoudre les associations de supporters, à instaurer un placement aléatoire des spectateurs, à créer une tribune réservée aux familles et une billetterie nominative et à séparer les tribunes haute et basse des virages ».
Cela me gêne de voir mon nom accolé à cette nouvelle affaire de supporters — Leproux
« Mais il n’y a rien de comparable ! J’ai été confronté à une haine funeste et létale entre les virages Boulogne et Auteuil, et j’avais la responsabilité d’un club dans lequel il y a eu deux morts en trois ans. On était devenu un club raciste et violent, on ne pouvait même plus déplacer de supporters à l’extérieur, et je me souviens même qu’Antoine Kombouaré avait du mal à trouver des matches de préparation parce que tous les clubs avaient peur de nous. Je devais trouver une solution pour pacifier le Parc des Princes, qui a été le placement aléatoire des supporters à Boulogne et Auteuil. Et je n’ai pas viré les ultras, j’ai juste suspendu leur abonnement pendant quatre mois. (…) Je ne veux pas commenter ce qui se passe à Marseille. Cela me gêne de voir mon nom accolé à cette nouvelle affaire de supporters. » Robin Leproux – source : L’Equipe (25/02/2021)