Hèèè ma fouaaa, on se contentera du point du match nul qui permet de maintenir l’écart avec les rennais.
Depuis que nous constatons que nous avons du mal à nous créer des occasions, nous ne pouvons pas nous montrer trop surpris ce soir. Mais frustrés, oui.
La première mi-temps fût compliquée pour les marseillais confrontés au 4-5-1 de Stéphane Moulin. La bonne organisation angevine a contrarié les plans de l’OM qui s’était présenté dans la composition attendue, celle que j’entrevoyais dans mon billet de ce matin, mais elle n’était pas difficile à prévoir. Nous n’avons guère eu l’occasion de vibrer. Bien au contraire, suite à une passe hasardeuse dans l’axe de Benedetto, c’est un angevin qui se retrouvait en bonne position, son tir frôlait la lucarne de Mandanda sans doute battu sur le coup (21e).
Chez nous, la meilleure occasion était pour Radonjic lancé en profondeur juste avant la pause par un bijou de passe de Pippa, mais le serbe mettait de peu à côté. J’étais derrière, je l’ai vu dedans. Il y avait aussi eu quelques minutes auparavant une alerte sur le but des jaune-fluo d’Angers, Rongier loupait une possibilité de volée, le ballon lui restait dans les pieds, il pouvait quand même le transmettre à Sanson qui préférait crocheter plutôt que frapper… et c’était trop tard (29e). Lopez avait eu ce geste de trop à la 7e, bref nous tergiversions beaucoup sous la bonne pression défensive des joueurs de Moulin. Il y avait eu aussi une frappe de Benedetto mais ratée, laquelle passait loin du cadre (35e).
Il fallait faire plus pour bouger le bloc adverse, ne pas se contenter de la possession. Mettre de la vivacité, de la vitesse, prendre des risques.
Rien à signaler de particulièrement intéressant jusqu’à la 60e quand retentissait le premier « Aux armes ». 2 minutes plus tard, Rongier après une récupération haute, préférait frapper de loin plutôt que de s’approcher encore. Il tirait sur le gardien. Juste derrière, à la faveur d’un centre venu de la gauche, Benedetto en extension au 2e poteau croisait trop sa tête.
Germain remplaçait un Max Lopez très moyen.
Le temps tournait et nous commencions à nous demander si nous finirions par trouver la faille. L’absence de Payet se faisait de plus en plus sentir.
On entrait dans le dernier quart d’heure avec de plus d’incertitude. Khaoui remplaçait Radonjic qui n’avait pas cessé de s’éteindre. Le tunisien, positionné côté gauche, ne tardait pas à s’illustrer par une frappe au ras du poteau mais pas assez puissante pour empêcher l’intervention du gardien.
À la 84e, Mandanda se voyait obligé d’intervenir dans les pieds d’un angevin, ouf.
88e, Amavi prenait un carton.
89e, une frappe adverse frôlait la lucarne de Mandanda.
Le score en restait là. Logique au regard de la faible activité des gardiens.
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B Audibert
@TBAudibert
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