En s’imposant sur le pelouse de Caen dans les arrêts de jeu (1-2) grâce à un nouveau but d’André-Pierre Gignac, l’Olympique de Marseille a arraché un 7e succès d’affilé confortant sa place de leader du championnat de France. Sur son blog, Pierre Ménés est revenu sur ce nouveau succès décroché au terme d’un scénario à rebondissement par les hommes de Bielsa. Extraits:
« On n’a pas eu droit à un grand OM sur la pelouse de Caen, mais malgré ça on a assisté à un match épatant. (…)
Mais cette fois, l’OM n’avait pas le même liant qu’à l’accoutumée. (….) Vercoutre a alors été très bon devant Alessandrini puis Gignac, mais a fini par s’incliner au bout du temps additionnel sur un but hautement symbolique de ce que demande Bielsa à ses joueurs : alors qu’on est à la 93e minute et que l’OM tient un nul à l’extérieur, on retrouve Nkoulou dans la surface et c’est Mendy qui fait la passe décisive.
Alors évidemment, quand tu es premier et que tu remportes tous tes matchs, tu es porté par un vent d’euphorie et de confiance. Ce dont les Marseillais profitent pleinement. Mais s’ils en profitent, c’est parce que leur souci permanent de jouer au foot est récompensé. (…)
Et puis une dernière chose concernant Bielsa. El Loco a l’air de vraiment se prendre au jeu avec l’OM. Au début, je le trouvais un poil distancié par rapport à tout ça. Là, il commence à s’humaniser et à devenir plus démonstratif. Son accolade avec Gignac était chouette, tout comme la façon dont il a pris Garande dans ses bras à la fin du match. Déjà qu’il fait bien jouer son équipe, si en plus il devient sympathique, on n’a pas fini de parler de l’OM cette saison. »