Dans un entretien accordé au journal l’Équipe ce dimanche, l’ancien gardien de but de l’OM, Saint Etienne, et du PSG, Jérome Alonzo a confié le nom de l’entraineur qui l’avait le plus marqué durant sa carrière: « Albert Émon qui m’a lancé en pro à Nice. Sans lui, peut-être qu’aujourd’hui je vendrais des fruits à Carrefour Antibes. En 1994, pour remplacer Lionel Letizi (suspendu), Albert me préfère à Cyril Aloisio. Le match se passe bien (Nice-Nancy, 3-1). Derrière, Lionel se fracture la mâchoire, je finis la saison et on monte en D 1, » a-t-il ainsi déclaré.
« Labrune n’a pas un projet lisible »
Il y a quelques jours, Jérome Alonzo se confiait à Football Club de Marseille, il évoquait notamment la situation catastrophique de l’Olympique de Marseille:
« C’est vrai que le président Labrune n’a pas un projet lisible pour les amoureux de football et de l’OM. C’est quelqu’un qui ne ressemble pas aux supporters. Robert Louis-Dreyfus ne leur ressemblait pas non plus, mais au moins, il a sauvé le club. Il était passionné par l’OM. Chez Vincent Labrune, tu ne sens pas la corde sensible qui vibre quand ça va mal et quand ça va bien. On sent que les supporters marseillais, que je connais très bien, ont presque envie que l’on souffre avec eux. Si ce n’est pour des intérêts économico-politiques, le président Labrune n’est pas vraiment avec eux. J’ai l’impression que le public marseillais lui reproche de ne pas partager sa passion. »
Afficher les commentaires
0
