Gunter Jacob est arrivé à l’OM il y a de ça quelques semaines au poste de directeur sportif. L’arrivée d’un nouvel homme au sein de la direction sportive n’a pas changé les consignes concernant le mercato, bien au contraire. Le technicien belge a pour tâche de renforcer l’effectif olympien sans dépenser un sou, ou presque.
« On va devoir être créatifs »… ou pas
Lors de son arrivée au poste de directeur sportif de l’OM, Gunter Jacob avait éclairci le flou qui entourait le mercato olympien. « Madame Louis-Dreyfus m’a demandé de respecter certaines limites budgétaires quand j’ai rejoint le club. Malgré ces limites, on va essayer de faire le mieux possible. On a pas autant d’argent que d’autres clubs en France, mais on a la volonté absolue de faire quelque chose de bien. On devra être plus créatifs et mieux travailler que les autres » avait-il déclaré lors de la conférence de presse du jeudi 4 août.
Malgré les contraintes budgétaires imposées par MLD, la créativité du nouveau DS de l’OM n’est pas évidente à distinguer.
Recruter des anciens de Ligue 1, la créativité selon Gunter Jacob
Si Gunter Jacob a donc déclaré qu’il fallait être créatif durant ce mercato, il n’a pour l’instant pas encore mis en application cette noble idée. Henri Saivet, Mohamed Sissoko ou encore Rod Fanni font en effet partie des pistes étudiées récemment par le board de l’Olympique de Marseille. Difficile de parler d’originalité avec ces trois noms… Certes, l’OM ne peut prétendre qu’à un recrutement « low cost » basé sur des jeunes joueurs en devenir, ou des éléments plus expérimentés à relancer (en prêt ou en fin de contrat). On pouvait toutefois s’attendre à une touche plus novatrice de part du technicien belge à travers ses propres réseaux. Ce n’est à priori pas la tendance.
On apprenait encore récemment que Manquillo figurait toujours sur les tablettes du club phocéen, ou bien pire encore, que l’OM avait sondé un certain Romao. Jacob est-il a ce point à court d’idées pour en arriver à vouloir faire revenir le togolais… On est en droit de se poser la question à moins d’une quinzaine de jours de la fermeture du marché des transferts.
