La mort du fils de José Anigo a ravivé les rumeurs autour des relations entre l’OM et le milieu marseillais. Interrogé par L’Equipe, Vincent Labrune s’en défend et explique le fonctionnement de son club.
Désormais, l’OM est une vraie entreprise
Selon le président marseillais, depuis le procès des transferts de l’OM, le club a mis en place un système pour éviter les dérives : « En installant Antoine Veyrat au poste de directeur général début 2008, nous avons acté l’ingérence de l’actionnaire dans les affaires courantes du club. Une vigilance maximale pour les opérations de transferts a été mise en place. Désormais, l’OM est une vraie entreprise, avec des codes, des règles. La DNCG érige notre gestion en modèle. Prenez notre effectif : nous travaillons avec une trentaine d’agents. » L’OM a quand même comme tous les clubs des agents avec qui il y a une relation privilégiée.
Des personnages sulfureux à l’OM, c’est de la fiction
Concernant José Anigo, Vincent Labrune affirme que son directeur sportif ne s’occupe pas du volet financier des transferts : « À aucun moment José ne participe aux négociations financières. Il propose des joueurs, initie la discussion. Mais je fixe les grandes masses, le salaire et le prix du transfert puis Philippe Perez boucle la négociation. La réputation du club ne correspond pas du tout à ce qu’il est vraiment. Elle est liée à celle de la ville, évidemment, et au passé de l’OM, qui a conduit son actionnaire devant la justice. Dont acte. Mais des personnages sulfureux à l’OM, c’est de la fiction. » Labrune est donc le décisionnaire au niveau financier, il l’a d’ailleurs prouvé dans le dossier Thauvin…
