Jordan Amavi a accordé une interview à France Football. Le défenseur de l’Olympique de Marseille est notamment revenu sur sa longue traversée du désert à l’OM.
Au cours d’un entretien accordé à France Football le latéral gauche de l’OM Jordan Amavi est revenu sur son long passage à vide. Avant de revenir à son meilleur niveau avec André Villas-Boas l’ancien cois avait été pris en grippe par les supporters marseillais.
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Je ne me reconnaissais plus. Je ne pouvais tomber plus bas
« Parfois, ça peut être une erreur de trop dire que l’on n’est pas bien. Parce que tu entres dans un truc où tu deviens « officiellement » responsable des contre-performances. Voilà comment j’en suis arrivé à me faire siffler par 60 000 personnes au Vélodrome… Si je suis tout à fait juste, ç’a été un processus. Les supporters ont fait preuve de patience avec moi. Mais, comme je tardais à retrouver des performances décentes et que, publiquement, je faisais part de mon niveau mauvais, ils ont fini par en avoir assez. C’est comme le coach d’alors, Rudi Garcia. Au début de ma mauvaise passe, il a tempéré, il a essayé de m’aider. Mais, au bout d’un moment, il a craqué comme tout le monde. Un jour, il m’a dit cash : « Clairement, tu nous coûtes des points ». (…) Ma sortie à la mi-temps à Rennes en septembre 2019 ? Là, j’ai touché le fond. J’étais au bord des larmes, sincèrement. Les nerfs lâchaient, avec cette question : « Comment j’ai fait pour en arriver là ? » Je ne me reconnaissais plus. Je ne pouvais tomber plus bas. Avant même de toucher le ballon, je me faisais siffler… On ne me donnait plus la chance de faire mon match, on me condamnait d’office. » Jordan Amavi– Source: France Football