Dans un entretien accordé à Hélène Foxonet pour son blog sur l’Équipe.fr, Jean Christophe Cano, l’agent d’André-Pierre Gignac a évoqué les débuts difficiles de l’attaquant marseillais à l’OM. «Il y a deux facteurs qui ont été importants. Un : il était blessé en arrivant, et il s’est re-blessé rapidement car il a voulu reprendre trop vite. Et de deux, quand il est arrivé, il était dévoré par la passion. Signer dans ce club, c’était quelque chose d’important pour lui. Il a grandi avec ce rêve de jouer un jour à l’Olympique de Marseille, et quand il est arrivé, il n’a pas su gérer tout ça. Je l’avais pourtant prévenu mais il a été pris au piège d’un garçon, qui découvrait un univers qui le dépassait complètement. L’OM, c’est une montagne à franchir, et c’est une ville qui aspire. Elle tend des nombreux pièges dans lesquels il est tombé évidemment. Il n’a pas toujours été exemplaire à ce moment-là même si l’on peut considérer que les blessures étaient autant de circonstances atténuantes. Mais je n’ai pas été content car il était prévenu. Il a fallu un peu de temps pour qu’il prenne la mesure de cette ville et de ce club mais je pense qu’on y est parvenu aujourd’hui, » a-t-il déclaré avant d’évoquer la perte de poid de poulain durant la préparation estivale.
«Si aujourd’hui, il a perdu un peu de poids comme l’entraîneur lui a demandé (et c’est ce qu’avaient fait d’autres entraîneurs avant lui), c’est qu’alors les gens avaient raison d’émettre un doute sur sa capacité d’être exigeant avec lui même. Il avait besoin de franchir ce palier après deux années difficiles. Ses deux premières années à l’OM, on les traine encore comme un boulet. Mais les gens n’ont pas encore fait complètement la mise à jour. Car ils sort tout de même de deux superbes saisons où il a mis 22 et 26 buts, toutes compétitions confondues. Ca fait un petit moment qu’André-Pierre s’est remis dans le bon sens. »
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