Dans la biographie «La face cachée de Didier Deschamps» (Editions First), qui paraîtra le 21 novembre, Pape Diouf donne son sentiment sur celui qu’il avait fait venir à l’OM pour succéder à Eric Gerets. «L’un de mes grands regrets aura été de laisser Didier Deschamps en plan, après que nous ayons si bien préparé le terrain tous les deux. J’ai la conviction que si Julien Fournier et moi-même étions restés à l’OM, jamais ne se serait installée cette guerre latente entre Anigo et Deschamps. (…) L’expression «seule la victoire est belle» semble avoir été inventée pour Didier. (…) Rigueur, solidarité défensive, il ne prône pas un football spectacle, mais ça va avec sa soif inextinguible de gagner. (…) En tant qu’ancien journaliste, j’ai toujours admiré son sens inouï de la langue de bois. Dieu sait que la langue de bois, pratiquée par des gens un peu lourds, ce peut être rasoir. Voire assommant. Maniée avec grâce par Didier Deschamps, elle devient un spectacle,» confie l’ancien président de l’Olympique de Marseille au sujet de l’actuel sélectionneur de l’Équipe de France.