Samedi, les dirigeants de l’OM se sont offert une pleine page dans le quotidien sportif l’Equipe pour répondre au livre de Pape Diouf, jugé «grotesque et pathétique» par Vincent Labrune, avec pour but «de mettre en exergue la mégalomanie et la mythomanie de son auteur».
L’ancien président de l’OM n’a pas tardé à répondre sur le site laprovence.fr en accusant Vincent Labrune « d’instrumentaliser l’Olympique de Marseille » à des fin personnelles. La guerre entre les deux hommes est maintenant ouvertement déclarée.
» La lâcheté est en lui, lance Diouf. Voilà un président qui s’affirme être un président à l’anglaise. Et pourquoi pas à l’australienne aussi ! Ne confondons pas un homme qui défend ses intérêts spécifiques et personnels avec une institution que j’ai servi le plus loyalement possible. Son attitude dénote le vrai caractère du bonhomme. C’est un peureux, quelqu’un qui a peur de son ombre. (…)
« Labrune se croit fort aujourd’hui. Il dit, dans les dîners parisiens : « J’ai su comment mettre à genoux Marseille. Il suffit de savoir y faire avec ses supporters ». C’est une manière très explicite de dire, que de toute façon, qu’il n’y a à Marseille que des gens corruptibles. Fort de cette certitude, il se croit tout permis. C’est là où il fait une erreur. Marseille, c’est autre chose, c’est un public, le club a été grand parce que ses supporters ont toujours su faire face. Qu’il ne se trompe pas, il ne faut pas penser qu’on peut prendre Marseille en otage, il ne faut pas penser qu’il n’y a à Marseille que des gens corruptibles. «
L’apellera -t-il pour mettre les choses au clair? « Non… On appelle un homme, pas quelqu’un qui a peur de tout. De quoi aurions-nous parler ? Il n’y a rien à mettre au clair. Les faits existent ».
