Après Deschamps et Blanc, C’est au tour de Zidane, Sagnol, Makélélé de lancer leur carrière d’entraineur. Si le premier a décliné l’offre des girondins, les deux derniers entraineront la saison prochaine respectivement Bordeaux et Bastia. Omniprésente dans les médias, la génération 98 elle tisse également sa toile au sein du football français. Pour Eric Di Meco la génération 86 n’a pas eu cette chance. «Moi j’ai une pensée pour la génération de Luis Fernandez, la génération France 86, où à part Luis (Fernandez) et Jeannot (Tigana, ndlr), ils ont tous galéré : Alain Giresse, Manu Amoros… Giresse, il aurait pu avoir un grand club tout de suite. C’est une génération à qui on n’a rien donné, contrairement à la génération 98 et post-98. Tout est beaucoup plus facile pour eux. Mais eux ont su se fédérer contrairement à la génération 86. Ils ne sont pas tous amis, mais ils ont maillé le football français, ils ont fait du lobbying, ils ont créé un esprit de corps, » explique l’ancien olympien qui évoque le cas de Manuel Amoros, que l’on annonce comme possible adjoint de Marcelo Bielsa à l’OM.
«Pour rentrer dans le détail, je prends l’exemple de Manu Amoros, un gars que j’adore. Il a été recordman des sélections pendant des années (82 capes), mais il a attendu qu’on vienne le chercher (sélectionneur du Bénin en 2012-2013), alors qu’il faut faire la démarche. Pour être entraîneur, vu qu’il y a beaucoup de concurrence maintenant, il faut savoir faire du lobbying. Et la nouvelle génération a parfaitement su le faire. »
