OM: Deux attaquants, trois défenseurs… les bons plans mercato de la semaine

Luuk De Jong, star au pays, flop à l’export: il est temps que ça change

Focus sur Luuk De Jong, attaquant axial de 26 ans évoluant au PSV Eindhoven.

Luuk De Jong est loin d’être un inconnu pour ceux qui suivent le football hors des frontières françaises depuis quelques années. Lorsque le Borussia Mönchengladbach paye 12M€ en 2012 pour le débaucher de Twente, le longiligne attaquant représente l’avenir des bataves.

Il sort alors d’une saison à 51 matches, 32 buts et 17 passes décisives. Des statistiques qu’il ne parviendra jamais à reproduire ni en Allemagne ni en Angleterre où il est prêté six mois à Newcastle en 2013/14.

Il repart donc au pays (au PSV) et se refait une santé impressionnante. En 107 matches joués avec le club d’Eindhoven, il plante 62 buts et délivre 32 passes décisives.

Son sens du but est évident, il est toujours bien placé, bon de la tête mais participe également au jeu et n’est pas embêté par la balle lorsqu’il la reçoit dans les pieds.

Pourquoi il serait utile à l’OM de Garcia ?

Son profil peut faire penser sur certains aspects à celui d’Edin Dzeko que Rudi Garcia avait fait venir à Rome lors de son règne dans la ville éternelle.

Plus mobile que Gomis et ayant besoin de moins d’occasions pour planter, sa venue ressemblerait à une Upgrade du logiciel OM.

Pourtant, reste ces doutes sur sa capacité à réussir dans un autre championnat que l’Eredivisie.

 Brandao + Technique + Vice = Luiz Adriano

Focus sur Luiz Adriano, attaquant axial de 29 ans évoluant au Milan AC.

Luiz Adriano est un brésilien formé à bonne école en Europe, celle du Shakhtar. Celle de Willian, Douglas Costa, Fernandinho et… Brandao ! Arrivé de son Brésil natal très jeune en Ukraine, il s’est post-formé aux rigueurs européennes avec le reste de la colonie brésilienne du club de Donetsk, il est quelque part le successeur de Brandao à la pointe de l’attaque… mais en mieux.

Petit à petit, l’avant centre est devenu le point de référence devant pour le jeu attractif développé par l’équipe de Lucescu. Selon les partenaires qui l’entouraient, il se muait en buteur (saison 13/14) ou en passeur (saison 14/15). Sans compter l’enfer qu’il faisait vivre aux défenseurs chargés de le marquer qu’il poussait régulièrement à la faute. Au terme de la saison 2014/15, il s’estime prêt à quitter le nid ukrainien (bien encouragé en cela par la guerre). Le Milan saute sur l’occasion et rafle pour 8M€, cet international brésilien.

Problème, il arrive en même temps qu’un certain Carlos Bacca et est donc cantonné au banc.

Pourquoi il serait utile à l’OM de Garcia ?

À vrai dire, Luiz Adriano serait utile à toute équipe ne bénéficiant pas d’un attaquant de la trempe de Bacca. Il est le modèle dans la catégorie juste en dessous, ce qui le place bien au dessus de ce que l’on a en magasin actuellement.

Dans l’OM de Garcia, sa technique et ses déviations pourraient profiter à Thauvin, Njie et aux milieux de terrain s’immisçant dans la surface. Il a largement les capacités pour planter 20 buts par saison en Ligue 1 et monopolise systématiquement l’attention de la charnière centrale.

Récemment, le CSKA Moscou a cherché à le recruter, lui offrant un salaire similaire à celui perçu en Italie (3,5M€/an) mais l’auriverde a refusé de repartir à l’Est. C’est à l’Ouest qu’il veut continuer, dans un projet où on lui fera confiance. Pour des résultats immédiats sans casser sa tirelire, on ne trouve pas beaucoup mieux…

Vida, un défenseur ultra-polyvalent… et décisif !

Domagoj Vida

Focus sur Domagoj Vida, défenseur international croate de 27 ans évoluant au Dynamo de Kiev.

Un défenseur ultra-polyvalent… et décisif !

Domagoj Vida est un défenseur extrêmement polyvalent. Son sens tactique lui permet de dépanner aux postes de latéral gauche ou droit sans aucun problème même si sa position préférentielle reste défenseur central. Très bon de la tête et dans les anticipations défensives, il a conquis les supporters ukrainiens par ses tacles plein de grintas.

Mieux encore, il sait se montrer décisif dans les grandes occasions. En Ukraine, LE match à gagner pour le Dynamo se joue tous les ans face au Shakhtar. Ça tombe bien, le croate en a fait ses victimes préférées marquant contre eux en finale de coupe il y a deux ans après avoir déjà trouvé la faille en championnat la même année. Il a encore recommencé en début de saison en battant à nouveau Pyatov en Supercoupe d’Ukraine. Il avait aussi marqué le but du titre face au Dnipro il y a deux ans… Bref, ses montées sur corner sont souvent décisives !

En sélection, il est également un titulaire indiscutable dans l’axe et avait séduit pendant l’Euro les recruteurs étrangers.

Pourquoi il serait utile à l’OM de Garcia ?

Par sa polyvalence bien entendu. Sa grande endurance lui permet sans aucun problème de multiplier les aller-retours lorsqu’il est positionné sur les cotés. Dans l’axe, sans être le défenseur le plus rapide du monde, il paraitrait un bolide face aux défenseurs que l’on a en stock actuellement.

Il faut faire vite puisque Sunderland s’est positionné pour l’accueillir cet hiver. Une première offre de 7M€ aurait été formulée, le Dynamo en attend 11. Aux alentours de 10, l’OM pourrait rafler la mise et s’offrir un défenseur international ultra régulier.

Vangioni, un latéral moderne et complet

Leonel Vangioni 

Focus sur Leonel Vangioni, latéral international argentin de 29 ans évoluant au Milan AC.

Leonel Vangioni fut l’un des titulaires indiscutables du grand River de Gallardo qui a notamment remporté la Copa Libertadores en 2015.

Il est plutôt grand(1m81), ne souffre pas dans les duels et déborde toujours à bon escient sur son coté gauche. Ses passes sont précises et parfois même décisives. Avoir ce type de latéral dans son équipe, c’est l’assurance d’avoir le coté sur lequel il évolue sous contrôle.

Il a franchi les étapes une par une de Newell’s à River en passant par la sélection argentine. Une valeur sure.

Pourquoi il serait utile à l’OM de Garcia ?

Son apport offensif est sans commune mesure avec celui que nous offre actuellement Henri Bédimo. Il est capable de monter et de vite se replacer en défense si besoin est.

Dans le 4-3-3 que Rudi Garcia veut mettre en place l’apport des latéraux est prépondérant. Un tel joueur aiderait énormément à l’équilibre de l’équipe. De plus, il se trouve dans une situation assez délicate au Milan qui l’a recruté sans trop réfléchir pour ne pas laisser passer l’opportunité de le récupérer en fin de contrat. Entre sa blessure à la cuisse et le changement d’entraineur survenu entre les discussions pour son arrivée et le début de saison, il n’a toujours pas joué un match !

Son père (et agent) a prévenu : « Si il ne joue pas plus, il est certain que nous envisagerons un départ en Janvier. » Une opportunité à saisir d’urgence !

Mas, un joueur prêt à l’export

Focus sur Emmanuel Mas, latéral gauche argentin de 27 ans évoluant à San Lorenzo (Argentine).

Avant de faire signer un joueur venant du continent sud-américain, les clubs français sont souvent bardés de doutes sur son adaptation. A ce niveau là, Emmanuel Mas présente plusieurs garanties.

Il n’est pas l’un de ces « putos cracks » dont on ne sait jamais l’exacte étendue du talent mais plutôt un joueur de devoir qui a prouvé saison après saison une folle régularité. Cela fait désormais cinq ans qu’il dépasse systématiquement les 30 matches joués par saison et trois qu’il truste la place de titulaire au poste d’arrière gauche dans l’un des cinq plus grands clubs du pays.

Excellent dans ses interventions grâce à un placement intelligent, il aime passer devant ses adversaires défensivement afin de protéger des ballons qu’il renvoie ensuite en toute sécurité. Offensivement, il est très endurant et propose des solutions continuellement.

Pourquoi il serait utile à l’OM de Garcia ?

En un mot ? Bédimo. En un peu plus car l’ex coach de la Roma veut mettre en place un système qui fait la part belle aux latéraux sans bénéficier des joueurs pouvant l’animer.

Mas rentrerait dans cette case, ne coûte pas très cher et possède même un passeport italien. Un pari sans en être réellement un.