Dans un entretien accordé a France Football, Jean-Claude Dassier s’est défendu d’avoir mis l’OM dans le rouge financièrement et compare son bilan avec celui de Labrune, en lui assénant quelques petits coups vicieux. « Je ne conteste pas le fait d’avoir été écarté avec mon directeur général. Mais on a été traités comme si on avait tapé dans la caisse, comme des criminels, alors que notre bilan était plus qu’honorable. Il suffit d’ailleurs de comparer la fin de saison actuelle avec la nôtre (…) Je crois qu’il ne fallait pas déséquilibrer l’attelage Deschamps-Bernès d’un côté, avec Anigo de l’autre. C’était très fragile à mon époque déjà, mais j’avais prévenu qu’on gouvernerait à quatre, Didier, José, mon directeur général et moi. J’ai même passé mon temps à faire de la calinothérapie dans l’intérêt supérieur du club. Mon successeur ne voyait pas les choses comme ça, visiblement »
Dassier vient au secours d’Anigo
L’ancien président de l’OM a par ailleurs jugé qu’il était maintenant impossible de poursuivre avec les deux hommes forts du secteur sportif, en se faisant l’avocat de José Anigo: « Il est difficile de bâtir un projet de relance du club avec le fonctionnement actuel. Deschamps et Anigo ne s’aiment pas et ne s’aimeront jamais (…) Qu’on ne vienne pas me dire qu’Anigo fait ceci ou cela, on ne me l’a jamais prouvé en tout cas. Il a toujours œuvré dans l’intérêt du club ou alors il est très fort pour dissimuler les choses ».