Benoit Cheyrou aura vécu une semaine compliqué, entre sa bourde qui a couté un but face à Monchengladbach et ses deux occasions énormes ratées contre Nice. Le Milieu de terrain n’a pas fuit les micros au terme du match nul contre Nice (2-2).
N’est-ce pas rageant de se faire encore égaliser dans les dernières minutes?
Benoit Cheyrou: Effectivement c’est rageant. C’est le même scénario que jeudi. Je ne sais pas ce qui est le plus énervant, manquer autant d’occasions en première mi-temps, ou se faire rejoindre dans les dernières minutes.
Qu’est ce qui se passe pour que vous n’arriviez pas à tenir ce résultat?
B.C: On est capable de faire de bonnes choses. Si on se crée autant d’occasion c’est que le contenu est intéressant. Maintenant, le foot, c’est marquer des buts et pas en prendre. C’est là où on pêche en ce moment, dans l’efficacité.
N’y a t-il pas aussi une pression du résultat que vous n’aviez pas en début d’année?
B.C: Non pas du tout, on est serein. On est forcément déçu, écœuré par le scénario qui se répète deux fois dans la même semaine. Il va falloir se poser les bonnes questions et se remettre en question pour avancer.
Y a -t-il une certaine fatigue, une lassitude de pas avoir un banc si profond que ça et d’enchainer les matches?
B.C: Non pas du tout. On a était capable de faire de bonnes choses. Si on mène 4 ou 5 zéro à la mi-temps, il n’y a rien a dire. Maintenant ce qu’il y a de plus important c’est de marquer un but de plus que l’adversaire, et, en ce moment, on mène et on se fait remonter au score. On doit avoir plus de maitrise sur le match quand on mène.
A titre personnel c’est un peu dure pour toi en ce moment?
B.C: Oui effectivement, c’est une semaine difficile. Il y a le but de jeudi (contre Monchengladbach en Ligue Europa) qui est pour moi et ce soir j’ai deux grosses occasions. C’est pas évident. Je tiens néanmoins à remercier toutes les personnes qui me soutiennent.
