Depuis l’arrivée de Roberto De Zerbi à l’Olympique de Marseille, l’équipe manque de régularité dans ses performances. Nicolas Filhol, journaliste pour FCMarseille, a récemment exprimé sa déception sur le plateau de DFM, soulignant que l’OM peine encore à traduire les promesses de De Zerbi en résultats concrets.
Nicolas Filhol avoue être « fan » de De Zerbi, qu’il a suivi de près lors de son passage à Sassuolo, notamment suite à l’arrivée de Maxime Lopez. Cependant, l’optimisme initial se heurte à une réalité moins convaincante. Le journaliste souligne que si l’OM a montré des moments de qualité, la constance fait défaut. « On a vu de belles séquences de jeu, de 20 à 30 minutes, mais rien de durable », regrette-t-il.
Cette irrégularité est particulièrement marquante lors des matchs à domicile. Au Vélodrome, les Marseillais semblent capables de produire un football attrayant, mais ces phases de jeu restent souvent isolées. « Le problème de l’OM de De Zerbi, c’est qu’on ne voit que des demi-heures par-ci, par-là, et aucune continuité, surtout au Vélodrome », analyse Filhol. Une critique partagée par de nombreux observateurs qui estiment que l’équipe a encore du mal à reproduire ses meilleures séquences sur toute la durée d’un match.
#OM : « Le jeu de #DeZerbi on ne le voit que par phases de 30min…Je suis déçu » pic.twitter.com/vAbtDcjUVd
— Football Club de Marseille (@FCMarseille) November 14, 2024
De belles choses, mais pas assez souvent !
Le journalsite revient sur certaines rencontres où l’OM a montré de belles promesses. Lors de la rencontre contre Brest, par exemple, le système de jeu de De Zerbi a été très clair, avec une fixation dans l’axe pour mieux décaler le jeu sur les côtés. Cependant, il ajoute que « la réussite a été énorme, mais ce genre de séquences ne peut pas masquer un manque de régularité ». La victoire contre Reims illustre également ce phénomène, où la première mi-temps a été particulièrement séduisante avec un jeu rapide et une belle organisation offensive, mais sans concrétisation sur le terrain.
Un autre moment qui a marqué les esprits fut les 30 premières minutes du match contre Nantes. Là encore, l’OM a montré sa capacité à produire du football varié, avec des dézones tactiques intéressants entre Lirola et Merlin. Ce jeu fluide et déstructuré a permis de nombreuses solutions offensives, mais « une demi-heure de bon football ne suffit pas pour construire une équipe solide », souligne Filhol.
Le défi de De Zerbi : créer de la continuité
Le principal défi de Roberto De Zerbi reste désormais de transformer ces éclats de génie en performances régulières. Les premières expériences de son système de jeu sont encourageantes, mais elles ne se traduisent pas encore par une constance nécessaire pour rivaliser avec les meilleures équipes de Ligue 1. De Zerbi doit maintenant travailler sur la continuité et l’homogénéité de son équipe, notamment au Vélodrome, où l’OM peine à enchaîner les bonnes performances.
La pression est désormais sur les épaules du coach italien, qui doit faire en sorte que son équipe affiche une cohérence sur toute la durée des matchs. A commencer par dégager une équipe type particulièrement en défense.
Conclusion : Un OM à la recherche de stabilité
En résumé, bien que l’OM de De Zerbi propose des séquences de jeu alléchantes et un style offensif séduisant, l’irrégularité de ses performances empêche encore de faire de cette équipe une machine bien huilée. Le travail de De Zerbi devra se concentrer sur la constance et la continuité, afin de permettre à l’OM de s’imposer durablement en Ligue 1. L’avenir dira si l’OM 2024/2025 saura faire taire les critiques en offrant un jeu aussi solide que séduisant sur la durée.
