Illustre président de l’Olympique de Marseille dans les années 2000, Pape Diouf a marqué l’histoire de l’OM mais aussi la carrière de Djibril Cissé.
Ce jeudi, Djibril Cissé a été interrogé par le journal La Provence. L’attaquant s’est remémoré des souvenirs de Pape Diouf, son président lorsqu’il évoluait à l’Olympique de Marseille… Un dirigeant qui l’a forcément marqué d’une manière un peu particulière.
Ce message là, c’est à jamais.
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« À Marseille, Pape a compté plus que les autres, bien sûr (…) Pape, paix à son âme, a vraiment tenu parole. On s’est mis d’accord avant que je me blesse. Il a eu ce message : « On est des hommes, on s’est mis mis d’accord, tu es un enfant de Marseille, un enfant de l’OM. Rien n’a changé, reviens-nous plus fort. » Ce message là, c’est à jamais. »
Lorsque Pape Diouf avait une idée, il voulait la mener à bien
Alexandre Faure était l’un des amis de l’ancien président de l’Olympique de Marseille. La Provence a réalisé un entretien avec celui qui est maintenant président du fonds de dotation créé en sa mémoire. Il y raconte notamment comment il a rencontré l’ex dirigeant.
» Nous nous sommes vus pour la première fois en 2006, rembobine Faure. Je travaillais à l’époque pour Numéricable. Un soir, alors que j’étais d’astreinte, son secteur est tombé en panne. Comme c’était un abonné VIP, il fallait l’appeler une fois que les réparations étaient effectuées. Quand je lui ai demandé de regarder si tout fonctionnait bien, il m’a répondu : ‘ah mais ça, moi je ne sais pas faire’. Alors qu’il fallait juste allumer la télé. Il m’a donc demandé de venir voir chez lui. J’y suis allé et c’est là que j’ai vu qu’il s’agissait de Pape Diouf. Lorsqu’il était président, c’est lui qui m’appelait dès qu’il y avait des petits problèmes chez lui. Je ne l’embêtais pas avec l’OM. Je savais qu’il avait d’autres chats à fouetter. Et puis, je n’ai jamais été du genre à gratter l’amitié des gens connus… Je m’en fiche de cela. Je l’avais tout le temps vouvoyé. Le jour de la remise des diplômes, il m’a dit : ‘Alex, à partir d’aujourd’hui, tu dois me dire ‘tu’. Maintenant, nous sommes confrères et amis’. Cela m’avait touché, il avait bien choisi son moment. (…) La fondation Pape Diouf? Au niveau des statuts, c’était plus simple de créer un fonds de dotation qu’une fondation. On a suivi son exemple : il prenait parfois son temps, mais, lorsqu’il avait une idée, il voulait la mener à bien. On avance petit à petit pour bien faire les choses. On ne veut pas y aller au hasard et que ce soit un flop. J’ai voulu faire quelque chose pour Pape car il m’a conforté dans les principes que je pense être les bons. Il m’a montré que les valeurs humaines étaient les plus importantes. Il m’a toujours dit : ‘quoi qu’il arrive, un jour ou l’autre, on reconnaît les vrais hommes par rapport à ce qu’ils ont fait humainement. » Alexandre Faure – Source : La Provence