Hier, au centre d’entrainement RLD, André Ayew portait encore les stigmates du match contre Nice. Ainsi, touché aux cervicales, le milieu de terrain Ghanéen se trimbalait avec une minerve autour du coup. Cette nouvelle douleur vient s’ajouter à celle de son épaule qui le gène depuis plusieurs mois, mais qui ne devrait pas le priver du quart de final de ligue des champions demain face au Bayern.
« Je passe au-dessus de la douleur (…) Je déteste ne pas jouer. Il faut vraiment que ce soit la décision du coach. Cette saison, entre le match contre Rennes et celui contre l’Olympiakos, j’avais une élongation d’un adducteur, je ne pouvais pas. Le coach m’en a parlé, il m’a calmé car je voulais quand même continuer. Sur les échographies, on a vu que la blessure pouvait s’aggraver. On doit savoir se reposer. (…) La douleur, on la sent, ça gêne un peu, mais il faut essayer de se surpasser. Peut-être que certains ont peur de la critique. Si on est diminué et qu’on fait un mauvais match, on peut être critiqué. Donc on préfère se dire : j’ai mal et je reste sur le banc. Mais je ne connais pas cette crainte donc ça ne m’arrête pas. Si je peux apporter un plus, je le fais. (…) Aujourd’hui je sais quand même que je ne suis pas un robot. je peux supporter certaine douleur mais si c’est pour être à 20% cela ne sert à rien »