Deux jours après la victoire de l’Olympique de Marseille face à l’Olympique Lyonnais (3-2) en Ligue 1, la Direction de l’arbitrage de la FFF a pris la parole pour justifier la décision controversée de siffler un penalty en faveur des Lyonnais après une main d’Adrien Rabiot.
Une décision qui fait débat
L’un des moments marquants de cet Olympico a eu lieu à la 68e minute, lorsque Jérôme Brisard, l’arbitre de la rencontre, a accordé un penalty à l’OL après une main du milieu marseillais Adrien Rabiot. Une décision qui a immédiatement suscité l’incompréhension de nombreux observateurs, estimant que le ballon avait d’abord touché le genou du joueur avant d’effleurer son bras.
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La FFF défend l’arbitrage
Face aux critiques, la Direction de l’arbitrage a tenu à clarifier la situation en expliquant que la position des bras du joueur était déterminante. « Le défenseur marseillais se positionne face à l’attaquant avec ses deux bras en l’air, coudes fléchis et symétriques, dans une position qui augmente artificiellement la surface couverte par le corps. Cette position non naturelle des bras est imprudente et caractérise une prise de risque pour un joueur souhaitant contrer le ballon », détaille l’instance.
Elle précise également que « le fait que le ballon ait d’abord touché une autre partie du corps du défenseur avant d’être dévié par le bras n’est pas un élément suffisant pour ne pas siffler pénalty ». Une justification qui repose sur les lois du jeu et qui a conduit l’arbitre, après consultation de la VAR, à maintenir sa décision initiale.
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Longoria valide la décision arbitrale
De son côté, le président de l’OM, Pablo Longoria, a apporté son soutien à la décision arbitrale lors de son intervention sur RMC Sport. « Sur le penalty, dans le stade, j’ai dit à tout le monde que c’était main. Ce lundi, j’ai demandé à cinq arbitres de cinq nationalités différentes pour voir des contextes différents, les cinq m’ont dit que c’était main. Même si ça touche le genou avant, parce qu’il est dans une position avec le coude élevé et il a agrandi la surface de son corps », a déclaré le dirigeant olympien.
Malgré la polémique, cette explication met fin aux débats et conforte la validité du penalty accordé à l’OL, même si celui-ci n’a pas influé sur le résultat final de la rencontre.