Dans un entretien accordé au journal L’Equipe, José Anigo est revenu sur l’affaire des écoutes téléphoniques qui pouvait faire ressortir qu’il subissait des pressions du grand banditisme marseillais. Ce que le directeur sportif olympien réfute catégoriquement. « Je ne subis aucune pression de qui que ce soit. Prétendre le contraire sur la foie d’une discussion sortie de son contexte, c’est un pur mensonge, » lance le dirigeant du club phocéen avant de répondre sur les prétendues malversations concernant les transferts de joueurs. « Mais c’est de la folie de penser ça. Je suis en poste depuis 9 ans, avec Christophe Bouchet, Pape Diouf, Jean Claude Dassier et Vincent Labrune comme présidents. Tous seraient donc mes complices? Soyons sérieux. La partie financière sur un transfert, je ne m’en occupe pas. Une fois que j’ai l’information, je la transmet à mes dirigeants et ils gèrent. Je suis serein. Je n’ai jamais dérapé. »
Alors que José Anigo avait sérieusement envisagé de jeter l’éponge lorsque cette affaire est sortie, le directeur sportif marseillais a aujourd’hui bien l’intention de rester à Marseille.