Aïoooli du lundi à tous ceux qui reprennent le collier avec la pèche
La frite (@rnelebelge si tu m’entends), la banane (pour ceux qui sont au régime), ce billet commence n’importe comment, je vais devoir me ressaisir… On attaque d’autant plus volontiers la nouvelle semaine que le week-end nous a profité en nous permettant de reprendre des points à nos rivaux pour la conquête du podium. Miracle de la Ligue 1, nous nous retrouvons en 4e position après une série de trois victoires.
Je ne reviendrai pas ici sur le constat que cette mini-série s’est effectuée contre des clubs de quartier, mon propos manque de respect à ces clubs mais je cherche juste à contrebalancer, comme beaucoup, la présence de Garcia dans différentes émissions de dimanche, la preuve sans doute qu’il lui fallait gérer une image écornée par la mauvaise période qu’a traversée l’équipe, vous me direz, pas facile pour un entraîneur de commencer une saison quand l’un de ses hommes forts fait un burn-out à son retour de la Coupe du Monde où il n’a pas joué un seul match, ce qu’à confié pur son cas personnel le pourtant solide Adil Rami. Un truc de fou.
Le mec il nique la science mais il se fait brûler le cerveau par la gloire, quelle fiotte ! On pense que ces sportifs de haut niveau sont des types équilibrés, que la dépense physique et l’atteinte des objectifs sont des stimulants suffisants pour, à l’issue de trois semaines de congés, se reconcentrer avec suffisamment d’ardeur sur la nouvelle saison, il faut croire que non. Va savoir, si c’est pas notre effectif dans ses grandes largeurs qui a fait le burn-out après la finale d’Europa League ? Des fois tu te poses des questions.
Nous nous en sommes tous posés en début de saison au regard de la différence d’investissement des joueurs par rapport aux possibilités qu’ils nous avaient montrées l’an dernier. Des footballeurs qui connaissent les mêmes soucis qu’un salarié stressé par l’idée de perdre son job, ou d’un cadre qui ne compte plus ses heures, ouvrant ses mails le week-end pour répondre à son boss qui se fait chier à la maison avec sa bourgeoise.
Un burn-out, mon dieu… après tout pourquoi pas, mais on a du mal à s’y faire.
Balotelli, lui, il a pas fait de dépression. Les niçois n’ont pas voulu le lâcher aux conditions qu’il souhaitait ? Qu’ils aillent se faire foutre, il a bouffé comme un morfale, laissé de côté les programmes d’entretien physique, il est revenu en retard et en mode Babar, se donnant le temps de se remettre en forme en faisant semblant de jouer quand on l’a aligné. Quelle flèche ! Il s’est pas emmerdé avec le burn-out, le coach mental ou les antidépresseurs. Il a juste envoyé un message très clair à tous ceux qui auraient l’intention de lui casser les couilles.
Et maintenant, il donne l’impression de vouloir exploser tout le monde. Avec lui, nous revoyons des sourires sur le visage des joueurs et nous croisons les doigts pour que ce petit monde reprenne du plaisir à exercer ce métier qui nous a tous fait rêver. L’enthousiasme et le plaisir sont des dopants très efficaces qui décuplent les forces. Puissent nos joueurs en être désormais remplis pour renverser tous les obstacles qui se présenteront sur leur route. Je vous souhaite à tous dans cette nouvelle semaine de grandes bouffées d’enthousiasme et de plaisir pour traverser plein de foi la semaine qui nous amènera dimanche prochain à Rennes, notre seul objectif pour l’instant. En attendant, force à tous pour vaincre tous vos obstacles personnels et niquez bien le burn-out. Allez l’OM !
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert