Tu crois quoi ? C’est pas parce que je me trouve dans le nord, enfin pas tout à fait, Étampes c’est juste en-dessous de Paris, où je suis venu pour jouer Le Livre de Jobi à l’invitation de Saïda Churchill qui dirige de main de maître la salle Les Grands Solistes, que je ne vais pas écrire de billet d’avant-match.
Monaco… bababa, je rate Monaco au stade pour exercer mon art, ça me fait tout drôle.
En même temps, les billets d’avant-match avec l’OM, en ce moment, ils sont vite vus. Qu’est-ce que tu veux dire de spécial ? Y a juste à prier la Bonne Mère pour que l’OM trace sa route dans les mêmes dispositions qu’au cours des 8 derniers matchs toutes compétitions confondues.
On veut juste continuer à voir cette équipe marcher sur son adversaire, l’acculer sur ses cages pour finir par le tordre. On a beau savoir que ça peut pas durer comme ça jusqu’à la fin de la saison, qu’on finira bien par avoir un moment de faiblesse, normalement tu peux pas toujours gagner. Oui mais voilà, cet OM de Tudor ne nous donne pas l’impression d’être en sur-régime, chaque joueur est en pleine forme et sait parfaitement ce qu’il a à faire, l’ensemble atteint des sommets d’expression collective. Mieux encore, on a entendu Rongier au coup de sifflet final contre Rennes, dire que l’équipe pouvait encore s’améliorer.
Le stade sera encore plein malgré le froid de canard qui s’est installé ces derniers jours sur le sud. Oh tu te rends compte que j’ai moins froid à Étampes que ce que j’ai pu éprouver cette semaine chez nous. Truc de fou.
Bon alors…et ce mercato ? Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il est renversant. Et que les dernières heures risquent fort d’être tendues. Tant que ce merdier n’atteint pas le moral des troupes, ça me va. On parle maintenant d’Ounahi qu’on pensait inabordable vu la côte qui est la sienne après la Coupe du Monde. Tiens, faut que j’en parle à Saïda Churchill qui est marocaine et qui me confiait hier avec des étoiles dans les yeux avoir vibré pour le Maroc pendant cette compétition.
Ce qui est sûr, c’est qu’en battant Monaco ce soir, nous resterions juste dans la course, bien calés derrière Lens et le Qatar, prêts à les estanquer en février. Nous en sommes capables. Et nous prendrions de la distance avec Rennes qui s’est incliné hier à Lorient ainsi qu’avec notre adversaire du jour qu’il est hors de question de laisser revenir.
Vas-y l’OM, fais-nous encore rêver.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert