L’Olympique de Marseille affronte ce soir l’AS Monaco en Principauté. Un déplacement (court et) prestigieux que ne manquera pas le propriétaire du club…
Selon La Provence, Frank McCourt devrait bien être présent ce soir à Louis II et ainsi assisté à son premier match de l’OM de la saison. Il devrait être accompagné du président délégué Jacques-Henri Eyraud ainsi que du directeur général Laurent Colette. L’ambassadeur Basile Boli complétera la délégation olympienne.
L’américain s’est fait rare dans les médias ces derniers mois alors que la situation dans son club se dégrade et que les critiques à son encontre se multiplient…
« Eyraud et McCourt, très imbus d’eux-mêmes… »
« Le gros problème qui se pose, c’est que deux personnes, une qui s’appelle (Frank) McCourt et l’autre Jean-Marie (sic) Eyraud, n’ont pas une grande expérience du football. Ils sont très imbus d’eux-mêmes et considèrent qu’un club de foot est une sorte d’entreprise de gestion de boutons ou d’électronique. Alors que le monde du foot est un monde où on peut se griller et où il ne fait pas bon agir de la sorte avec les joueurs qui, après, n’ont plus envie d’intégrer certains clubs. Il faut faire très attention. La solution doit être intelligente dans un tel microcosme. L’OM est en train de se construire une très mauvaise réputation. (Rudi) Garcia est quelqu’un qui vaut bien pour un « rush », pas pour la continuité, car il pense beaucoup à l’argent, cherche à mettre en place son réseau et construire une équipe en fonction de celui-ci. Il avait tenté cela à Rome, mais ça n’avait pas marché. Les débuts à l’OM étaient bons, mais cette saison a été catastrophique. Franck Passi, utilisé comme pompier, avait, pour moi, toutes les qualités pour rester dans une phase de transition. Ce n’est pas une grande gueule, mais un bosseur qui sait bien manager les gens. McCourt vit aux États-Unis, vient de temps en temps, on lui fait des compte-rendus, il ne connaît pas le fonctionnement de la Ligue 1. Soit on est du sérail, soit on prend quelqu’un du sérail qui apporte vraiment quelque chose et s’y connaît. La parole donnée vaut beaucoup plus que tous les contrats. »
Me Carlo Alberto Brusa – Source : La Provence