Les concurrents de l’OM cet été sur le mercato viennent de Turquie. Entre Galatasaray qui a sauté sur le dossier Gomis et lorgne vers Vainqueur, Fenerbahce que l’on annonce chaud sur Bacca sans parler de certains supporters olympiens regardant d’un œil jaloux l’arrivée de Pepe à Besiktas, les clubs turques nous font des misères.
À se demander ce qu’ils ont de plus que nous… La réponse est simple : une fiscalité ultra avantageuse pour le football.
« Les clubs turcs échappent à tout impôt ! »
Entendons-nous bien le championnat turc a plein d’attributs : des clubs pleins d’histoires, des ambiances de tarés et une vraie compétitivité.
Pourtant leur incroyable attractivité actuelle tient surtout dans un fait trop rarement souligné : des conditions fiscales exceptionnelles. Le mieux pour parler de ce genre de sujet est toujours de s’adresser à un spécialiste, c’est ce qu’a fait l’excellent site Ecofoot en allant interroger le fiscaliste Mr Le Lez : « Au sein de la zone UEFA, le seul pays qui pratique une fiscalité exceptionnelle à destination du football est la Turquie. D’ailleurs, la Turquie est considérée comme un véritable eldorado fiscal ! Les clubs turcs sont organisés sur le modèle des associations à but non-lucratif et échappent donc à tout impôt. Et les joueurs professionnels évoluant au sein du championnat turc sont taxés à hauteur de 15%. »
Là où le joueur venant évoluer en France risque de se voir taxer à minimum à 41% avec en sus de charges sociales pour le club montant à 22% du salaire. Bref, un coût bien plus important pour un salaire supposé identique et un challenge sportif assez similaire voire…