Hier en marge de la présentation de Steve Mandanda, Andoni Zubizarreta a longuement été questionné par les journalistes. Après avoir confié sa vision sur l’importance d’un gardien de but et l’évolution de ce poste, lui qui l’a connu notamment à 126 reprises avec la Roja, on lui a parlé du mercato. Si à Lille Bielsa a constitué un loft avec les indésirables, cela ne pousse pas forcément les joueurs à partir. En effet, Julian Palmieri a affirmé préférer rester en réserve avec un salaire de élevé, que changer d’équipe et baisser son salaire. Cette situation est-elle possible à Marseille?
« C’est facile d’attirer des joueurs quand on est à l’OM », c’est aussi facile de les faire partir?
Le directeur sportif a affirmé qu’il s’agit d’un exercice difficile, mais que les joueurs avaient tout intérêt pour leur carrière à rechercher un projet sportif qui leur correspond. Si certains préfèrent l’argent c’est leur problème, mais pour l’instant la question ne s’est pas posée à Marseille.
« Il est toujours plus difficile de dire à un joueur qu’on veut qu’il parte que de lui dire qu’on veut qu’il vienne. Après, les agents réfléchissent à la carrière de leurs joueurs, comme pour Rekik qui est parti assez tôt, il a compris que son projet sportif était ailleurs. Chacun a une idée de sa carrière, je ne décide pas pour eux. Quand je jouais, je cherchais toujours un challenge. Le professionnel, c’est l’argent, un contrat, mais aussi le plaisir de jouer, d’être compétitif et de gagner. Mais chacun décide sa carrière… »
Andoni Zubizarreta, le 12 juillet 2017
