L’emblématique leader des Dodgers, Christian Cataldo, que nous avions eu le plaisir de recevoir dans Débat Foot Marseille a poussé un coup de gueule. Cité par RMC Sport, celui qui préconisait de la patience n’en a plus beaucoup à son actif. Celui qui assure que la direction avait fait des promesses avant le mercato fustige ces derniers et leurs choix de conserver certains joueurs quand Gomis et Vainqueur n’ont pas été retenus.
Au point de s’attaquer violemment au projet qui selon lui est une tromperie au vu du recrutement.
Labrune Project, tisane et rébellion
Première déception, certains choix du recrutement: « On voit des joueurs qu’on ne s’attendait plus à voir à l’OM: Ocampos, Hubocan, Bouna Sarr, Doria, même Rolando. Ce sont des joueurs du Labrune Project, pas du Champions Project » assène-t-il. Avant de poursuivre: « On parle d’un attaquant et d’un milieu de terrain à recruter alors qu’on les avait. On avait Gomis et Vainqueur. Pourquoi on n’a pas fait l’effort financier? Si on pouvait le faire… peut-être qu’on nous a mentis sur les moyens financiers qu’on a ». Alors, mensonges ou autres problèmes? Pourquoi la direction ne s’est pas aligné sur Vainqueur estimé à 3 M€ quand ils se penchent sur Abel à 5 M€?
Le responsable des Dodgers continue avec une formule choc: « J’ai le pressentiment qu’on est dans un Fake Project. C’est un faux projet. Pour l’instant, on est plus dans le Fake Project que dans le Champions Project au vu des recrues. On est pas dans le projet qu’on attend. Même si on sait qu’il faudra du temps. J’étais le premier à défendre la nouvelle direction et à dire que ça allait être OK. Mais je pensais qu’on allait avoir un recrutement un peu plus conséquent que ça. Ça va être très dur ». A une semaine de la fin du mercato, Cataldo commence donc à s’inquiéter concernant le recrutement.
Il évoque, pour finir, un possible soulèvement du peuple marseillais face aux promesses non tenues: « Pour l’instant, ça ne fait que gronder gentiment. Il ne faudrait pas que la situation s’aggrave. Parce que là, je ne sais pas comment ça va se passer. Ça va vite. Les gens, ils ont de l’espoir, peut-être qu’ils en ont trop eu. A Marseille, on s’enflamme beaucoup. Mais même moi, je disais aux gens d’attendre, que ça allait prendre du temps, mais je m’attendais quand même à quelque chose de plus costaud niveau recrutement. Nous, on a toujours été là. Quand un truc me plait, je le dis […] mais quand ce n’est pas bien, excusez-nous messieurs les dirigeants, mais on le dit. Et là, pour l’instant, ce n’est pas bien. On n’est pas très content de ce qu’on voit. Et je ne sais pas si notre entraîneur est très content de cette équipe, j’ai quelques doutes ».
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