Depuis son départ de l’Olympique de Marseille, Maxime Lopez s’est imposé comme un milieu complet de Serie A et garde une belle cote en Italie. Ce mercredi, le Corriere dello Sport affirme qu’il ne devait pas rejoindre la Fiorentina cet été.
Tout se passe pour le mieux pour Maxime Lopez ! Le milieu de terrain français formé à l’Olympique de Marseille n’a pas été conservé par la direction marseillaise. Il a filé à Sassuolo où il a fait le bonheur de son équipe pendant deux saisons. Après cette première aventure, il a rejoint la Fiorentina cet été au terme d’un feuilleton avec le Napoli qui cherchait aussi un milieu de terrain.
Finalement, Maxime Lopez rejoindra les rangs du club florentin pour remplacer Amrabat qui a signé à Manchester United. Le Corriere dello Sport nous informe ce mercredi que le joueur formé à l’OM n’a failli jamais rejoindre la Fiorentina. En effet, le média italien explique qu’il était prévu en monnaie d’échange entre Sassuolo et l’Inter Milan avec Kristjan Asllani. Seulement, l’Albanais ne voulait pas quitter le club milanais.
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— Violanews Fiorentina (@violanews) November 1, 2023
Un niveau d’exigence peut-être plus important avec moi qu’avec d’autres !
Dans une longue interview accordée à l’émission « le Club des Cinq », Maxime Lopez revient sur les moments forts de sa carrière à l’OM. De ses débuts en professionnel au parcours en Europa League sous Rudi Garcia, l’ancien minot du club se livre sans détour. « Marseille, c’est chez moi. Je suis né là-bas. J’y ai passé les plus belles années de ma vie. Parmi les joueurs formés à l’OM, il n’y avait que Samir (Nasri) qui a vraiment réussi à se faire un nom. C’est valorisant d’être comparé à lui mais il faut être aussi réaliste. Il y a des choses que j’ai mal vécu. Il y avait un niveau d’exigence peut-être plus important avec moi qu’avec d’autres joueurs. Les réactions sur mes performances étaient parfois disproportionnées. (…) Je n’ai pas été assez régulier à l’OM. C’est ce qu’il me manque pour devenir un top joueur. (…) L’épopée européenne de 2018, c’est des souvenirs exceptionnels. Le match contre Leipzig en quart de finale était incroyable. C’est ma plus belle soirée au Stade Vélodrome. Quand je suis revenu au Stade pour voir des matchs, ce n’est pas pareil quand on regarde un match des tribunes. Lorsque l’on est sur le terrain, il y a une atmosphère très particulière. Ce qu’il s’est passé dans la ville pendant cette campagne européenne, il n’y a qu’à Marseille que tu peux voir ça. La ville vibrait avec nous. Ça a été une vraie fierté de faire partie de cette équipe. On parle beaucoup du niveau de jeu de l’équipe de Sampaoli l’année dernière, mais je trouve que l’équipe de Rudi Garcia en 2018 est très sous-coté. À l’OM, j’ai eu la chance de tomber sur une génération qui m’a beaucoup aidé dès le début. (…) Il y a des joueurs qui ont été très importants pour moi. Quand je suis arrivé en pro, Lass (Diarra) m’a tout de suite pris sous son aile. Lorsque Bafetimbi (Gomis) est arrivé, il a aussi poussé dans mon sens auprès du coach (Garcia). Ils étaient là pour moi quand j’en avais besoin. »
