Il fallait gagner pour ne pas laisser les lensois s’éloigner…
Des surprises dans la compo olympienne au départ du match. L’absence de Guendouzi, mais la menace planait déjà. Mais c’est surtout Balerdi qui devait renoncer pour laisser sa place à Bailly. Pour le reste, rien de surprenant dans les autres postes, les joueurs attendus étaient en place. Première mi-temps en forme de bataille au milieu. Il y avait peu d’espace pour construire des deux côtés, chaque équipe cherchait à contrer l’autre mais les défenses prenaient souvent le dessus sur les attaques. Deux petites opportunités pour les marseilllais avec Ünder en situation d’offrir un centre intéressant mais qui préférait crocheter et frapper angle fermé de façon inoffensive (5e).
Il y avait ensuite Clauss dont on ne sait pas s´il a voulu centrer de volée ou tenter la frappe directe, mais toujours est-il qu’Omlin était à deux doigts de se faire lober, du bout des doigts il expédiait le ballon sur la barre. À la 14e il faut signaler la belle intervention de Bailly qui s’interposait sur une frappe de Wahi. Cette première mi-temps fût très disputée et ne laissait rien présager du destin du match. La domination était olympienne, le nombre de passes supérieur, notamment dans 30 derniers mètres mais pour autant rien n’était fait. On ne s’attendait pas à ce que l’OM reprenne la deuxième mi-temps tambour battant, et pourtant Tavares marquait un but splendide pied droit après avoir crocheté pied gauche, donnant même l’impression de rater son action en raison du retour d’un montpelliérain (47e).
Il ne fallait pas attendre plus d’un quart d’heure pour voir Estève mettre une belle tête dans sa propre lucarne sous la pression de M’Bemba suite à un corner tiré par Ünder (61e). À 0-2 le break était fait et nous allions vivre une fin de match sereine, d’autant que les montpelliérains donnaient l’impression de renoncer. À la 79e Guendouzi qui était entré en jeu à la place de Payet obtenait un coup-franc bien placé que Sanchez n’exploitait pas. Le même Sanchez mettait une tête dans la minute suivante mais elle manquait de puissance. Puis c’était Ünder qui frappait, le gardien était battu mais la balle était sorti par un défenseur.
Tavares se faisait exclure bêtement dans les dernières minutes en réagissant de manière excessive après s’être fait poussé dans le dos. Les montpelliérains bénéficiaient ensuite d’un pénalty pour une faute de Lopez sorti à l’a desperado pour mettre ses deux points dans la tête d’un attaquant de Montpellier. Savanier le transformait. On se tendait un peu. L’OM enchaine et poursuit sa série de victoire mais perd des éléments. Clauss et Tavares, les pistons. Tout le monde s’est battu et doit être englobé dans le même respect parce que ce n’était pas un match évident à gagner, les adversaires du soir avaient pourtant des arguments, on s’en est surtout rendu compte dans les dernières minutes. Tavares a certes marqué mais il est agaçant dans son jeu, son expulsion est idiote. On avait pas besoin de ça. Vive le grand Roger Magnusson ! Thierry B. Audibert