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L’OM se sort d’un piège…

Par Thierry Audibert - Mis à jour le - Publié le
milik om-angers
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La compo, pas la compo. Sampaoli a beaucoup fait parler avant le match. Derrière, Luan Peres et Balerdi semblaient faire les frais de la déroute de Nice. Au milieu Kamara revenait mais exit Rongier, et devant à l’étonnement général, Milik était laissé de côté avec Ünder, c’était à Bakambu et Dieng qu’il était confié de conduire l’attaque marseillaise.

Sans surprise et comme je l’annonçais dans mon billet de ce matin, les messins et Antonetti étaient décidés à faire leur match de l’année.

Je ne m’étalerai pas dans le commentaire parce que j’ai regardé ce match de manière bien trop distraite pour en rendre compte précisément et sérieusement comme j’aime bien le faire, la défaite de mercredi, le dégoût qui l’avait suivi m’occupait encore l’esprit

Dieng s’est procuré des situations intéressantes, mais il a encore trop tendance à préférer frapper fort plutôt que placer, mais ça viendra s’il travaille.

Les marseillais ont joué comme ils ont pu. C’était moyen, mais en face leurs adversaires du soir déployaient une folle énergie pour les contrarier et il n’était pas facile de s’organiser après tous ces changements au départ.

Bakambu a ouvert le score en prolongeant une tête de Saliba consécutive à un corner de Payet, mais on sentait bien qu’ils ne contrôlaient pas le match et que la deuxième mi-temps pouvait nous apporter de mauvaises surprises. Et de fait nous n’eûmes pas trop longtemps à attendre, les messins organisés à partir d’un bloc bas lançaient des offensives dans les espaces, sur les côtés chaque fois qu’ils le pouvaient et ça finissait par passer. À 1-1 la partie pouvait basculer à tout moment. Mais les marseillais ne donnaient pas l’impression de capituler. Les changements nécessaires tardaient à se faire mais Milik, Ünder, Kolasinac faisaient leur entrée et il fallait la classe de Milik pour prendre l’avantage sur une passe de Kolasinac, contrôle de la poitrine et retourné, but 1-2.

Les olympiens tenaient le score jusqu’au bout prenant les trois points au passage qui mettent Nice à 4 longueurs, l’équivalent d’un joker précieux qu’il vaudra mieux consolider à la première occasion.

Le buteur polonais ne cachait pas ses interrogations au sujet de son départ sur le banc au micro d’Amazon Prime. Le signe que quelque chose ne tourne pas rond et nous échappe.

L’essentiel à retenir est que l’OM s’est sorti du piège qui lui était promis et qui a failli fonctionner.

Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert

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