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L’OM se remet en place

Par Thierry Audibert - Mis à jour le - Publié le
23 Sead KOLASINAC (om) during the Ligue 1 Uber Eats match between Marseille and Angers at Orange Velodrome on February 4, 2022 in Marseille, France. (Photo by Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport) - Photo by Icon sport

Nous croyons aux dieux du football ! Ce soir, ils ont rétabli l’injustice des voleurs institutionnels.

Tout semblait réuni pour que l’OM puisse empocher le gain du match, surtout au regard de la 1re mi-temps avec une avalanche d’occasions nettes comme nous n’en avions guère vues depuis longtemps. Tavarès, Guendouzi, Harit, Veretout, Clauss, tous ont eu la possibilité d’ouvrir la marque mais rencontrèrent l’échec dans le dernier geste. Heureusement que Sanchez réussissait un maitre coup-franc qui permettait aux hommes de Tudor de prendre l’avantage et c’était mérité. Mais voilà… l’arbitre et la VAR avaient décidé qu’il ne fallait pas que l’OM remporte ce match. Ils accordaient un incroyable pénalty aux monégasques pour une faute inexistante de Balerdi que Ben Yedder transformait d’une panenka. C’était juste avant la mi-temps, tout était à refaire.

Nous avons senti dès la reprise qu’un autre match commençait. Les monégasques se montraient plus tranchants et les marseillais semblaient plus attentistes. Puis intervenait ce choc entre Harit et un monégasque, qu’on a jamais revu et c’était la catastrophe pour le marocain de l’OM.

Payet entrait à sa place avec le masque de la peine pour son ami.

Cette blessure a déstabilisé les olympiens qui se faisaient surprendre. Les monégasques passaient devant et on avait la sensation que l’OM ne reviendrait pas, d’autant plus que l’homme en noir souhaitait maintenir la pression sur les joueurs de Tudor. Il y avait une main monégasque, flagrante, crevant les yeux, du genre qui ne pose jamais de problème à un arbitre, mais celui de la rencontre de ce soir décidait de ne pas siffler, la VAR de ne pas l’interpeler. C’est l’incroyable vérité.

Nous nous apprêtions à passer une nuit de rage. Et puis Veretout, servi par Payet parvenait à se décaler suffisamment pour trouver une fenêtre de frappe et l’ex nantais réussissait à égaliser.

Nous nous disions que même un point serait mal payé compte-tenu de la 1re mi-temps. Et puis Payet obtenait une faute dans les dernières secondes des arrêts de jeu. Il le tirait lui-même et Kolasinac prolongeait la trajectoire du ballon dans la cage monégasque. S’ensuivait des séquences de folie, de ferveur, de communion avec le parcage marseillais aux premières loges.

L’OM avait renversé le mauvais sort. L’OM venait de remettre les choses en place, de se remettre à sa place.

Une seconde saison commencera après la CDM. Les olympiens seront au pied du podium à 6 points des lensois et tout reste possible, d’autant qu’ils n’auront plus les matchs européens à gérer.

Deux passes décisives de Payet. Tout le monde a fait un gros match, je ne ressortirai personne parce que chacun s’est s’arraché avec beaucoup d’abnégation. Pau Lopez a encore été précieux. Tavares est peut-être un peu en retrait par rapport à ses partenaires et il devra se retrouver l’année prochaine. On est en droit d’attendre beaucoup de lui.

Mes pensées vont vers Amine Harit qui va rater le Qatar. Il est ce soir inconsolable.

Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B Audibert

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