Ce que nous espérions tous ne s’est pas passé. Ce que nous craignions, oui. Cela pourrait suffire à résumer ce match. Les soirs de grande déception, personne n’a envie de s’embêter avec les analyses.
Il ne fallait pas rater l’entame… manqué.
Il fallait convertir les occasions… manqué. Clauss, Harit ont mangé la feuille, Sanchez s’est fait subtiliser le ballon d’une pichenette.
Il ne fallait pas encaisser un 2e but facilement après avoir égalisé… manqué.
L’OM a perdu ce soir cette rencontre capitale en raison de ses errances défensives, sa naïveté, son manque de personnalité d’une part. Et pourtant Pau Lopez a encore fait une partie plus qu’honorable. Et d’autre part, le caractère inoffensif de ses attaques, un problème auquel nous assistons impuissants depuis maintenant un bon bout de temps, alors qu’Igor Tudor ne semble pas disposé à chercher des solutions même lorsque le match avance et qu’il faut prendre des initiatives, le tout pour le tout afin de renverser le cours des choses. Surtout quand on le voit sortir un Guendouzi tellement précieux.
L’égalisation de Mattéo est absolument magnifique mais les joueurs marseillais n’ont pas su capitaliser ce premier but dans le jeu depuis un moment et c’est surtout cela qui nous fait mal.
Je réitère ce que je disais à la fin de la première confrontation. Les olympiens ne sont pas si loin que ça de Francfort et c’est ce qui est le plus rageant, comme d’habitude suis-je tenté d’ajouter et j’en ai marre de ce constat.
On ne peut pas aller dans cette compétition avec une telle légèreté défensive, ni quand on n’est pas capable d’aller faire vraiment mal à l’adversaire. On ne peut pas aller disputer la Ligue des Champions avec seulement 7-8 joueurs compétitifs, capables de ne pas perdre les pédales. On ne peut pas montrer quelque chose sans avoir un patron par ligne, et le fait est que je n’en vois ni chez Rongier, pas plus que chez Veretout ou Harit.
Alors, on ne va pas s’éterniser pour écrire un billet que vous n’aurez pas envie de lire.
Mais je ne peux pas conclure sans pointer du doigt le coach qui ne donne absolument pas une impression positive de créativité. Il fallait prendre des risques dans les vingt dernières minutes et il n’a pas su le faire. Nous sommes devant une impossibilité offensive et il serait temps de remettre en route des joueurs qui sont depuis trop longtemps sur le côté.
Les allemands ne nous ont pas impressionné. Je l’ai déjà dit. Je pense qu’il y avait la place, l’OM n’avait pas le droit de perdre si bêtement.
Allez ciao les amis.
Vive le grand Roger Magnusson
Thierry B. Audibert