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Edito OM

L’OM, ce trompe-couillon !

Par Thierry Audibert -
David FRIIO sportif director Pablo LONGORIA (president Marseille OM) - Javier RIBALTA (Directeur du football Marseille OM) during the Ligue 1 Uber Eats match between Auxerre and Marseille at Stade Abbe Deschamps on September 3, 2022 in Auxerre, France. (Photo by Dave Winter/FEP/Icon Sport) - Photo by Icon sport

Il y a des jours où tu n’y crois plus. Tu te dis que cette fois c’est vraiment fini, qu’on ne t’y reprendra plus.

L’OM est devenu une machine à décevoir. Un monde de souffrances de moins en moins supportable. Derrière chaque embellie, c’est un voile noir qui te recouvre, le dégoût et l’indignation qui t’envahissent. Ta vie perd du coup pas mal de sa saveur.

Les échecs olympiens sont de plus en plus difficiles à digérer au fur et à mesure des saisons. C’est d’autant plus probant sur celle qui est en cours, l’Olympique de Marseille n’avait jamais pris un aussi bon départ. Nous étions heureux même si nous avions bien regardé le calendrier et repéré que les difficultés se concentraient sur la fin de la période « aller ».

Personne n’imaginait toutefois que les cagades s’accumuleraient jusqu’au dégoût. Des scores négatifs parce que tu n’as pas su mettre le petit truc en plus, la discipline, le sang-froid, la concentration, le dernier coup de rein, qui te font gagner des matchs dans ce sport-jeu passionnant qu’est le football.

Ce qui est terrible, c’est de vibrer pour un club, une équipe, dont les premiers concernés, les joueurs, pourtant installés dans un confort indécent, ce qui est peut-être la cause de tout, ne rendent pas la moitié des espérances que l’on porte sur eux, sauf pour de rares cas. Je ne donnerai pas de nom.

D’ailleurs, je ne veux pas accabler les seuls joueurs. C’est toute l’institution qui doit se remettre en question. De l’actionnaire jusqu’au jardinier. Parce que nous sommes en train d’avancer vers le gouffre si ça continue comme ça. La catastrophe industrielle.

On ne sait plus où va Longoria avec sa fièvreuse envie de virer tout le monde en interne, où va Tudor dans sa gestion de groupe et son coaching, et des joueurs qui à l’exception de quelques-uns, se sont débranchés de toute aspiration à apporter toute leur pierre à l’édifice.

Si même quand un match te tend les bras tu te montres incapable de le gagner, c’est sûrement qu’il n’y a plus rien de vraiment droit derrière. Que cet OM n’est plus qu’un monde d’illusion, un trompe-l’oeil… un trompe-couillon surtout.

Et voici qu’un nouveau match arrive, dès mardi, et qu’il est capital.

Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B. Audibert

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