Percer à l’OM quand on est issu du centre de formation n’est pas chose facile. Beaucoup sont obligés de s’exiler pour réussir, à l’image de Najib Ammari (voir ci-dessous) ou encore d’Achille Anani parti au Red Bull Salzbourg. Si les Nasri, Carrasso ou encore André Ayew sont le parfait contre-exemple, cela reste une minorité. Jean-Philippe Sabo, lui, n’a pas réussi à confirmer les espoirs placés en lui.
Après mon départ de l’OM, j’ai peut-être été un peu gourmand
Le latéral gauche joue depuis 2013 au RC Strasbourg qui évolue en National. Sabo s’est confié à la Provence, il raconte sans langue de bois son après OM : « Après mon départ de l’OM, j’ai eu quelques contacts, mais les contrats ne sont jamais arrivés. J’avais refusé deux offres, dont Laval en L2. Je pensais avoir mieux. J’ai peut-être été un peu gourmand. (…) Je suis passé par des moments galères. L’OM? J’y ai vécu de belles choses, même si j’ai peu joué. Ça se serait peut-être passé autrement si j’avais montré plus de caractère pour gagner ma place. Mais je n’ai pas de regrets. Beaucoup auraient aimé être à ma place. »
Najib Ammari, s’est engagé avec Levski Sofia
