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Edito OM

L’INFÂME GUET-APENS NIÇOIS !

Par Thierry Audibert - Mis à jour le - Publié le

Ce Nice-OM s’annonçait très chaud, mais personne n’osait imaginer qu’il prendrait une telle tournure, comme nous n’en avions plus vue depuis très longtemps sur une pelouse de Ligue 1.

La sécurité niçoise s’est avérée totalement en dessous de tout. On a laissé à des supporters chauffés à blanc toute latitude pour lancer des projectiles sur Payet chaque fois qu’il a eu la possibilité de tirer des corners.

Si l’arbitre avait déjà averti l’infâme tribune aux manifestations gestuelles qui rappellent les heures les plus sombres de l’Histoire, il a par la suite fermé les yeux jusqu’à ce que Payet soit percuté de plein fouet sur la nuque par une bouteille en plastique pleine. S’écroulant dans un premier temps sous la violence du choc, il s’est aussitôt relevé pour renvoyer le projectile vers son destinataire. Puis il en a saisi un second.

S’en est suivi une longue séquence de grande confusion que je n’ai pas l’intention de décrire ici.

Ce qui m’aura particulièrement choqué, outre la facilité avec laquelle les supporters niçois ont pu pénétrer sur la pelouse après avoir débordé des stadiers sans réaction, c’est l’absence de réaction de l’arbitre qui aurait pu arrêter les frais avant.

Pablo Longoria qui avait décidé très tôt de ne pas reprendre le match, a donc pris la seule décision qui s’imposait. Ne pas revenir sur le terrain. Je le soutiens à 3000%.

Mais ce n’est rien à côté des commentaires des journalistes et consultants de la chaîne Amazon Prime qui auront tout au long de l’interruption, qu’ils n’étaient pas préparés à meubler, fait état d’un parti-pris anti-marseillais que même Charles Biétry du temps de sa superbe sur Canal plus n’aurait jamais osé.

Quand on assiste à de tels débordements, totalement inadmissibles, un match de foot ne peut reprendre sereinement.

Nous attendons désormais que ce match soit à rejouer à huis-clos. Le stade niçois doit être très sévèrement et durablement suspendu, quant à l’association de supporters à l’origine des incidents, elle doit être dissoute sans délai.

Pour la petite histoire, dans les années Tapie, Papin à St Étienne s’étant pris un projectile derrière la tête alors qu’il venait de descendre du bus et qu’il se dirigeait vers les vestiaires, il s’était écroulé, avait été envoyé à l’hôpital, et le Boss avait refusé que le match ait lieu. L’OM ne fut pas sanctionné.

Quelques mots sur la rencontre, puisqu’il faut en parler…

On a très bien senti, même devant notre écran que ce match serait à haute intensité. Dès les premières secondes, on notait chez les niçois la volonté de presser haut et de couper les lignes de passes verticales, mais les marseillais parvinrent assez vite à les désorganiser. Du jeu en triangle en touches rapides, des transversales, et encore un superbe Payet à la baguette qui régala sur des passes en profondeur audacieuses qui auraient mérité un meilleur sort.

Kamara averti pour une faute inexistante de Kluivert (4e)

Remontrances ridicules de l’arbitre envers Sampaoli qui s’énervait qu’une touche soit injustement accordée aux niçois (8e). Doit-on entériner le fait que chaque fois que l’entraîneur de l’OM poussera la voix, les arbitres viendront montrer leurs muscles ? Ridicule. Le feraient-ils avec les coachs qataris ou lyonnais ?

Double arrêt de Mandanda (18ème) On attendait un Steve décisif, il y est, c’est rassurant.

Magnifique passe en profondeur de Payet pour Ûnder qui perd son duel contre Benitez (20e)

Nouvelle superbe passe de Payet pour Gerson qui a aussi pris la profondeur. Le brésilien centre pour Ûnder qui claque une magnifique volée, détournée par Benitez (21e)

(27e) Mandanda manque de se faire surprendre en jouant au pied…

Sauvetage de Dante sur une reprise de Saliba à la sortie d’une situation confuse (30e).

Coup-franc cadré de Payet, Benitez encore à la parade (31e).

(38e) Corner d’Ûnder, Saliba tente de décroiser de la tête, c’est à côté. Il y avait vraiment danger (39e).

(40e) Nouvelle parade de Mandanda au ras de son poteau.

(43e) Lottomba tente une reprise enroulée du gauche qui passe au-dessus… ouf !

Pas de changement dans la compo à la mi-temps, mais malheureusement, comme contre Bordeaux, ce sont nos adversaires qui ouvraient la marque. Gueye se laissait déborder, Centre en retrait au premier poteau et Dolberg qui avait devancé Alvaro mettait au fond de la tête, surprenant Mandanda.

52e Les niçois à deux doigts d’alourdir le score avec une tête Lemina magnifiquement détournée par Mandanda, mais il y avait hors-jeu.

55e Sampaoli envoyait Konrad à la place de Luis Henrique. Et Rongier remplaçait Gueye.

61e Corner de Payet sous une pluie de projectile, il trouve Alvaro qui décroise de la tête… à côté.

64e Gerson prend la profondeur et tente d’éliminer Dante qui le contre. Corner… qui ne donne rien.

65e Guendouzi pour Payet qui décale Kamara, lequel déclenche une grosse frappe qui pouvait aller au fond si elle était cadrée.

68e Boudaoui tente une grosse frappe profitant de la distance que lui a laissée Luan Peres. le brésilien est un peu trop coutumier du fait, attention.

72e Profitant d’une passe hasardeuse de Payet, les niçois contre-attaquent, sur un renvoi marseillais, le ballon arrive sur Dolberg qui met une mine, au-dessus.

On en arrive à l’incident de la soirée. Payet qui a encore un corner à tirer renvoie une bouteille dans les tribunes, puis une deuxième. C’est la confusion entre joueurs niçois et marseillais, puis les supporters niçois entrent sur le terrain avec une facilité déconcertante. Tout le monde est très excité : Guendouzi et Alvaro ne sont pas en reste, puis c’est Sampaoli qui est prêt à en découdre.

Premièrement, pourquoi l’arbitre n’a pas arrêté le match avant pour protéger le jeu. Et Payet. Deuxièmement, comment les supporters niçois peuvent si vite entrer sur le terrain. Certains d’entre eux étaient déjà derrière les cages avant l’incident. Ce sont eux qui ne la maitrise d’une porte, c’est un scandale.

Mandanda s’est retrouvé ce soir, même s’il aurait pu intervenir sur le but de Dolberg mais encore fallait-il anticiper le laxisme d’Alvaro. J’ai beaucoup aimé Guendouzi et Kamara. Ûnder aurait dû convertir une de ses deux opportunités, cela aurait changé le cours du match.

Allez, il est temps de publier cet article.

Vive le grand Roger Magnusson !

Thierry B Audibert

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