Sa longue période d'inactivité forcée continue, ce qui ne doit pas lui déplaire. Le chômeur technique le plus heureux de France.





Devant le peu d'entrain stéphanois à le mettre en danger, il a fait valoir son jeu au pied. Ce n'est pas ce qui se voit le plus mais ses relances pour trouver ses latéraux rapidement aident aussi à la construction du jeu. Particulièrement en première période. Solide et utile alors qu'il n'est pas été sollicité.

Non noté et heureusement. Le portugais est entré à la 64'pour empêcher Abdennour de prendre un second jaune mais a beaucoup souffert face à Diony.

Encore convaincant.



Deuxième joueur marseillais à avoir touché le plus de ballons (104), preuve de son activité débordante. Il a évolué haut sur le terrain, a récupéré plusieurs ballons dans le camp stéphanois, a offert beaucoup de solutions et même tenté quelques unes de ses fameuses accélérations amenées à devenir légendaires. Il commet une faute d'attaquant à la 30' mais sa performance défensive est largement rattrapée par ses retours efficaces sur plusieurs actions. Plus surprenant, il gagne beaucoup de duels aériens (3) comme lors du match face à Salzburg.

Impérial dans les airs, autoritaire au sol.





Il est resté debout pour défendre et n'a pas fait un seul tacle du match, preuve de sa maîtrise. Il n'a pas hésité à balancer lors des tièdes alertes vertes. Il s'est même permis un super centre à la 10' pour briller devant Pamela en tribunes. Un patron. Seul bémol, un placement hasardeux sur l'occasion de Diony à la 20'.

Pas top en première période, décisif en seconde.





S'il reste difficile à prendre de vitesse, il ne respirait pas la sérénité en première période. Ses centres n'étaient pas ajustés et ses courses pas poussées jusqu'au bout. Au retour des vestiaires, il a tout de même réussi à être doublement décisif. Tout d'abord en étant à la récupération (avec Gustavo) du ballon qui terminera en second but marseillais quelques secondes plus tard puis en offrant lui même le troisième à Ocampos.

En confiance puis en souffrance.





Il a commencé le match en prenant quelques risques dans ses contrôles de balle face aux attaquants stéphanois mais en s'en sortant bien à chaque fois. Il semblait plein de bonne volonté et d'envie d'aller de l'avant avant de prendre le bouillon face à Monnet-Paquet à la 20' et de ne plus sortir la tête du bol d'une soupe verte pourtant bien fade. Il prend un jaune sur l'action de la 20' puis se fait enrhumer par l'appel de Diony, 10 minutes plus tard et frôle l'expulsion sur un duel aérien joué n'importe comment à la 58'. La raison pour laquelle il sort d'ailleurs quelques minutes plus tard.

Un regista qui a régalé hier.



D'une position basse au milieu, il a souvent trouvé des passes vers l'avant qui ont accéléré le jeu de manière très rapide. Des passes simples lorsque l'on a sa qualité technique et que l'on y met l'application qu'il a mis hier. Il ne s'est pas contenté de rester autour du rond central mais s'est aussi aventuré avec succès dans la surface adverse. Il offre un caviar à Sanson (22') que celui-ci gâche. Citons également son amour de passe lobée pour lancer Sarr dans le dos des défenseurs 15 minutes plus tard. Défensivement, il a fait les efforts et a bien cadré ses adversaires sur les contres possibles. Inutile de préciser qu'il est le marseillais qui a touché le plus de ballon (121). Non, "super minot" n'est pas coulé !

Rayonnant de simplicité.



Il n'a pas eu à forcer son talent mais est tout de même monté en puissance au fil du match. En première période, il a sécurisé les arrières de ses avants qui faisaient joujou, en seconde période, il les a poussé à aller tuer le match. Ça s'appelle un patron. Il est à la base du second but (récupération puis décale Thauvin) et aura également servi Payet pour une autre frappe, trois minutes plus tard. Sorti sous l'acclamation méritée de tout un stade.

Non noté. Entré pour suppléer son tuteur légal en fin de match.

Le moins bon de devant.



Il joue tout de même à merveille l'action de la 50' où il récupère un ballon entre les défenseurs centraux stéphanois et place bien son corps pour forcer Pierre-Gabriel à la faute en position de dernier défenseur. Il était mieux revenu des vestiaires. Parce que sa première période avait été marquée d'un raté Bakayokesque seul à 6 mètres des cages et d'une succession de choix mi-figue, mi-raisin. Il a encore touché assez peu de ballons (56), foiré plusieurs contrôles (7) et n'a pas tiré au but du tout ni effectué de passes clés. Définitivement moins bien en ce mois de Décembre.

Peut-être son meilleur match depuis son retour en Janvier dernier.



Impeccable de précision, il a multiplié les offrandes dans le jeu (24', 63', 69') et sur coup de pieds arrêtés (10', 11', 24',40'). Mobile mais discipliné, il a moins touché de ballons que lorsqu'il est placé dans l'axe (75) mais les a bien fait fructifier. Il a plus souvent cherché la dernière passe que la passe en retrait. Il a deux occasions pour marquer, une bonne tête à la 14' et une frappe au dessus à la 82'. Et si on le croyait lorsqu'il nous dit qu'il est sur la voie de la grande forme ?

Non noté mais décisif. L'argentin est rentré dans le match avec les crocs. Il marque un superbe but à la 80' et aurait pu faire le doublé à la 83'. Super entrée !

Au top, comme d'habitude.



En ce moment même sur une jambe, il terminerait meilleur joueur de n'importe quel match de Ligue 1 ou presque. Revenant tout juste d'une petite blessure, il a joué sa partition habituelle faite de dribbles réussis (4), de passes clés (6) et de frappes au but (5). Il touche le poteau sur sa spéciale à la 69' et offre le second but à Germain deux minutes plus tard. Il dévie aussi le ballon sur l'action du premier but. Un poison constant pour une équipe rongée par le doute comme les verts.

Des occasions et deux buts, un match abouti en Ligue 1.



Il a enfin débloqué son compteur but, ce qui risque de lui faire un bien fou. Rentré timidement dans la partie, il se libère astucieusement du marquage pour pousser au fond des filets un ballon qui traînait sur corner à la 11'. Il se procure une autre belle occasion sur corner à la 24' mais Ruffier repousse. Payet lui offre encore deux caviars, un à la 40' que l'ex-monégasque vendange complètement puis un second à la 63' qu'il envoie sur le poteau. C'est finalement Thauvin qui lui offrira son second but en Ligue 1 d'un centre parfait qu'il reprit d'un geste sûr (71'). Encore un peu de déchet mais satisfaisant.