Mes chers amis, nous espérions de tout notre amour pour ce club, que l’OM remporte cette rencontre de Ligue des Champions, forts de leur excellent début de saison en championnat et de leur demi-performance à Tottenham qui laissait planer quelques promesses.
Malheureusement, nous avons assisté à une défaite au Vélodrome contre une très vaillante équipe de l’Eintracht Francfort.
Que nous a-t-il manqué ? Certainement pas de courage ni de force. C’est dans la vitesse et la virtuosité technique que l’écart le plus manifeste s’est aperçu. Là où les olympiens montraient un peu de mal à aligner les passes et trouver la verticalité, Gerson et Payet connaissant trop de déchets, les allemands étaient plus tranchants, se trouvant facilement dans les intervalles.
À ce jeu-là, la pression s’accentuait sur la défense marseillaise et vers la 40e, c’est Rongier qui offrait une formidable opportunité de frapper à Lindstrom, lequel ne la laissait pas passer et l’OM se voyait mené 0-1.
Le score à la mi-temps était aussi le score final malgré un 2e but marqué par les allemands dont l’auteur était finalement signalé hors-jeu. Les allemands auraient pu aussi augmenter la marque mais Pau Lopez s’interposa par deux fois, laissant son équipe en vie. Les marseillais auraient pu revenir également lors de 2 occasions que ni Rongier, ni Suarez ne surent convertir, leur chance était passée.
C’était un match intense. Si les olympiens ont bien répondu physiquement, c’est surtout techniquement qu’il y eut des défaillances, dans la capacité à jouer vite et précis, c’est donc un manque de maîtrise que je souligne ici. Les joueurs de l’Eintracht se sont ressaisis après avoir été battus chez eux par le Sporting. J’annonçais ce matin qu’ils pourraient redresser la tête au Vélodrome, et je me demande, voyez-vous, s’ils ne se sont pas préparés depuis longtemps pour ce match, comme si c’était un match-clé pour eux, car ils n’ont sans doute jamais aussi bien joué de la saison.
C’est comme ça, que voulez-vous ? Ils nous ont pris à notre propre jeu, faisant preuve de caractère, chacune de leurs attaques constituant une grande menace, ce qui ne fut pas notre cas, au point que Tudor changea tout son trident offensif et que nous avons senti la différence.
Les allemands étaient juste meilleurs. Mais ce n’est pas fini ! Nous avons maintenant trois semaines pour nous reprendre, il faut malgré tout continuer d’y croire.
Je n’ai pris aucune note. Je ne ressortirai personne, je n’enfoncerai personne. Certains doivent se remettre en question, sûrement, mais il faut tout remettre sur le collectif, lequel est capable de faire beaucoup mieux que ce qu’il a produit. Beaucoup de choses qui constituent le jeu de l’OM cette année n’ont pas fonctionné, la faute à des allemands qui ce soir, eux, se sont retrouvés.
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert