Adil Rami a été licencié par l’Olympique de Marseille pour faute grave il y a plusieurs jours. Le joueur et le club avaient visiblement tenté de négocier une rupture à l’amiable, mais celle-ci n’a pas abouti.
Licencié pour faute grave, Adil Rami n’est plus un joueur de l’Olympique de Marseille . Selon les informations du journal l’Equipe du mardi 20 Août, le défenseur central international français et les dirigeants olympiens auraient d’abord tenté de trouver un accord financier à l’amiable. Le quotidien sportif indique ainsi que la dernière proposition de l’OM était de 1,2 M€, soit l’équivalent, grosso modo, de quatre mois de salaire brut. Une proposition que le joueur (qui était encore sous contrat jusqu’en 2021) a rejeté. L’affaire sera donc jugée aux Prud’hommes.
Sur les ondes de RMC Sport, Éric Di Méco a évoqué cette procédure à l’encontre d’Adil Rami :
La classe, j’ai compris qu’ils (les dirigeants de l’OM) l’avaient laissée de côté depuis un petit moment — Di Meco
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« Je crois qu’un grand club, ce n’est pas qu’un gros budget, une grosse histoire. C’est aussi dans le comportement qu’on voit les grands clubs. Je ne sais pas si au Barça, au Real, à l’AC Milan ou à Manchester United, on a licencié un joueur comme ça pour faute grave parce qu’on voulait économiser un salaire et qu’on ne savait pas comment s’en séparer. C’est-à-dire qu’en deux ans et demi de présence au club, les nouveaux dirigeants ont déjà licencié trois joueurs, ce qui n’était pratiquement jamais arrivé avant… Je crois que ce n’est pas terrible pour l’image que tu donnes du club. La classe, j’ai compris qu’ils l’avaient laissée de côté depuis un petit moment. » Eric Di Meco – RMC