La défaite de l’OM face à Arsenal a montré l’écart qu’il existe aujourd’hui entre une équipe qui joue la qualification et une autre déjà éliminé et qui aligne une partie de ses remplaçants. L’OM n’avait pas le niveau pour ce match et les joueurs ont tout de suite baissé la tête avec l’ouverture du score des anglais à la première minute de jeu.
On peut critiquer Gignac, mais…
Si cette défaite continue de faire couler beaucoup d’encre, pour Eric Di Meco il ne faut pas être trop sévère avec le club phocéen:« Il y a quand même des circonstances atténuantes. Ils tombent dans le groupe de la mort. Après, quand on est supporter d’une équipe, même si elle est un peu plus faible que ses adversaires, c’est vrai qu’on est en droit d’attendre qu’ils fassent au moins un exploit. Ça a failli être le cas à Naples, où ils ne font pas un mauvais match (défaite 3-2). Il y a une saison à gérer, où il faut finir sur le podium avec deux grosses équipes au-dessus. Donc tu commences la compétition, tu prends Arsenal, tu ne fais pas un mauvais match mais tu te fais avoir. Ensuite, tu vas à Dortmund, tu rêves un peu et tu prends des contres. Après, tu sais que la compétition est finie. Donc l’entraîneur est tenté de faire tourner une partie de son équipe. On peut critiquer Gignac sur le match à Arsenal. Mais quand tu es attaquant de pointe dans un match comme ça, où tes collègues n’ont pas envie de jouer et où le match est plié au bout d’une minute, c’est compliqué. »