Jour de match.
Antépénultième journée du championnat de Ligue 1, suite du money time commencé depuis déjà quelque temps, on s’approche du verdict.
Elle apparait bien fade cette journée pour les olympiens qui vont devoir livrer combat en terre bretonne où il n’est jamais facile de s’imposer, au lendemain d’une demi-finale retour de coupe de ligue conference européenne.
Après la décevante élimination de jeudi, la blessure de Payet qui le rendra indisponible jusqu’à la fin de la saison, il va falloir se mettre à la relance. Ça grimpe, mais pas question de se mettre en danseuse, au foot c’est mal vu.
Je maintiens au risque de contrarier mon ami Mourad Aerts que nous nous sommes fait sortir d’une coupette, une coupe en bois, en carton, en agglo, ce que vous voulez, mais j’aurais bien aimé la choper aussi. Nous n’étions plus très loin.
Il n’empêche que vous allez m’entendre si par malheur les joueurs marseillais devaient caler en championnat dans la dernière ligne droite.
Parce qu’il était évident que notre effectif était un peu court pour tenir jusqu’au bout le choc de ces deux compétitions exigeantes, surtout quand on a défini que la priorité résidait dans une qualification directe en Ligue des Champions.
Il va falloir maintenant assumer ces ambitions qui ont manqué de sagesse et nous avons largement les moyens à partir de maintenant. Mais mèfi quand même.
Lorient, l’équipe au menu de ce soir, avec sa musique folklorique dans son petit stade posé presqu’au bout de ce port étroit tout en longueur, n’est pas un horrible épouvantail. On ne va quand même pas s’inquiéter d’aller là-bas, on ne va pas envisager le pire.
Je ne veux que penser que nous allons remettre ce soir les monégasques en pleine forme à trois points de nos jupons. Hors de question qu’il en soit autrement.
À la suite de quoi, les joueurs de Sampaoli auront une semaine pour préparer leur match à Rennes qui arrivera derrière, lequel sera une autre paire de manches.
La Bretagne avec ces deux matchs va donc se poser en arbitre suprême de notre saison.
À la question : La Bretagne ça vous gagne, ou ça vous perd, la question « elle sera répondue » en huit jours. Mais il est hors de question de voir l’OM finir de foirer là-bas toute leur saison.
J’ai quelques idées sur la composition olympienne qu’alignera notre coach argentin mais je m’attends à des surprises avec lui.
On va attendre ce soir sereinement, de toute façon il n’y a rien d’autre à faire. Vous sentez, vous, que je suis encore deg’ de la morosité née de la déception de jeudi ?
Un but à l’arrache au dernier moment de Caleta-Car sur corner, je prends. Pourquoi lui ? Hè ma foi, vous le savez très bien…
Vive le grand Roger Magnusson !
Thierry B. Audibert
