Si Marcelo Bielsa se concentre sur le jeu et balaye d’un revers de main les erreurs d’arbitrage, ce n’est pas le même son de cloche du côté de sa direction. Vincent Labrune avait déjà crié au scandale après le nul 0-0 face à Lyon et le but refusé pour Ocampos ou encore pour le pénalty oublié face à Bordeaux. Ces erreurs sont bien réelles, mais à force de trop se focaliser dessus, les joueurs ont perdu le fil de leur fin de saison…
L’arbitrage, l’arbre qui cache la forêt
Depuis l’OM ne manque pas l’occasion de mettre la pression sur les arbitres. La désignation Clément Turpin pour arbitrer le match face à Monaco, serait considérée à Marseille, selon l’Equipe, comme « une erreur de casting à la limite de la provocation de la part de la direction technique de l’arbitrage ». Le club lui reproche le carton rouge injustement donné à Giannelli Imbula face au PSG mais aussi le but égalisateur de l’ASSE alors qu’il y avait une faute grossière sur Alessandrini. Mais ce jeu d’intox sert aussi à cacher le criant manque de réalisme offensif de l’attaque olympienne. Les erreurs d’arbitrages ne peuvent pas justifier le manque d’efficacité d’une attaque de berne. La victoire 2-0 à Metz n’a pas rassuré surtout quand l’on voit Lorient en passer 4 samedi. Face à Monaco, l’OM va surtout devoir retrouver la cohésion et l’engagement du début de saison, sinon la dernière chance d’espérer le podium s’évaporera…
Marcelo Bielsa et l’arbitrage
Marcelo Bielsa et l’arbitrage by Football Club De Marseille