Après le départ de Didier Deschamps, la direction de l’OM sous l’impulsion de Vincent Labrune a lancé un plan d’austérité. Plusieurs gros salaires sont partis, M’Bia, Diarra, Rémy, et le club a misé sur des joueurs méconnus comme Mendes, Raspentino, Sougou ou encore Abdallah. Un recrutement très vite désavoué, la plupart d’entre eux ont été prêté ou transféré rapidement. C’est le cas de Kassim Abdallah, parti à l’ETG dans le cadre du transfert de Brice Dja Djédjé.
Abdallah : « ça se passait bien avec Anigo et Baup »
Le latéral droit était l’invité de J+1 sur Canal+ Sport ce lundi, il est revenu sur son parcours atypique, il en profite pour expliquer son départ de l’OM : « J’ai grandi à la Busserine. Ce n’est pas compliqué de grandir là-bas, on y vit très bien. Marseille c’est la capitale des Comores… J’étais supporters de l’OM, j’allais dans les virages nord. J’étais fan de Papin. Je n’imaginais pas devenir un jour un joueur de l’OM, c’est allé très vite. J’étais à Marignane, j’ai fait un essai à Sedan, j’étais blessé mais ça s’est bien passé. A l’époque je livrais les chantiers sur la région de Marseille, j’amené le matériel aux artisans. Le soir, j’aillais directement à l’entrainement en bleu de travail. Sedan, j’ai fait quatre ans là-bas, l’OM est venu me chercher. J’étais la doublure de Fanni. Ça s’est bien passé, jusqu’au moment au le président ne voulait plus de moi, il me l’a fait comprendre… J’e n’en voulais à personne, ça se passait bien avec Anigo et Baup, c’est une histoire du président, c’est son choix. Ça m’a fait de la peine. » La politique de recrutement au moment de l’arrivée d’Elie Baup a été catastrophique, Abdallah s’en sort pas trop mal, il est resté en L1…
Le journaliste Julien Babaud nous racontait les début d’Abdallah à Evian
