Décisif sur une parade (Ghezzal, 76')... et pas grand chose de plus.

Même si sa responsabilité n'est pas engagée sur les deux buts qu'il encaisse, sa sortie sur le premier est un peu pataud. De plus, son jeu au pied a été plus défaillant qu'à l'accoutumée avec seulement 5 longs ballons arrivés à destination sur 17 tentés. Solide mais aurait pu plus influé sur le cours de la rencontre...

Presque au niveau dans un grand match cette fois-ci...


Il a réalisé une première période de bonhomme dans laquelle il a inclus des duels au corps à corps gagnés, des interceptions, des dégagements sur des trajectoires dangereuses et même des relances réussies ! Comme lorsque à la 32', sa bonne passe vers l'avant est à l'initiative d'une action qui termine dans la surface adverse. Problème, il se fait effacer tel un vulgaire plot sur le but de Fabinho (50'). Ça gâche un peu tout. Dommage, on était pas loin du meilleur match du portugais sous le maillot de l'OM...

Encore une fois, il a prouvé qu'il était un véritable leader !


Il dévie malencontreusement le centre de Sidibé pour le remettre dans la course de Baldé sur l'ouverture du score (4'). Une semi-bourde qu'il corrige immédiatement en étant à l'initiative et à la conclusion de l'égalisation marseillaise (7'). Une fois son match remis à l'endroit, il a régné en défense, gagnant un grand nombre de duels aussi bien aériens qu'au sol. Il ne s'est jamais caché comme le prouve ses 93 ballons touchés (record du match). Il a eu un déchet acceptable sur les longs ballons (7 réussis sur 11) et dans ses passes de manière générale (87,8% de passes réussies).

Très bon mais pas exempt de tout reproche.

Il a été l'un des rares joueurs à être meilleur en seconde période qu'en première. Au retour des vestiaires, il a complètement muselé le très rapide K.Baldé et n'a jamais paniqué au moment de relancer.

En première période, c'était par contre moins rose. Le danger est souvent venu de son côté comme sur l'ouverture du score (4'). Sur cette action, il se jette comme un cowboy et se fait éliminer à 50 mètres de ses buts. Une attitude qui n'est pas celle d'un défenseur de formation. Il doit continuer à progresser à ce poste mais il est sur la bonne voie, c'est certain.

Vaillant mais à la peine.


On le sait, latéral gauche, ce n'est pas son poste. Contre Strasbourg ou Rennes passe encore, mais contre Monaco, ça commence à se voir. Il a touché presque deux fois moins de ballons que Sarr à droite (44 contre 87) et n'a pas toujours su quoi en faire (73,1% de passes réussies). Dans son duel avec Ghezzal, il n'a laissé que peu de liberté à l'ex-lyonnais mais tout de même suffisamment pour le laisser armer une frappe dangereuse à la 73'. Sur le second but de Fabinho, il suit Falcao et laisse le chemin du but grand ouvert au brésilien (50'). Il doit se languir de retrouver son côté droit.

Exemplaire en première période, symbole du moins bien en seconde.


Le premier acte a vu Luiz Gustavo récité une belle partition de Luiz Gustavo. C'est à dire une symphonie d'interventions où il était toujours le premier sur le ballon. Le tout sans aucune fausse note dans le jeu de passes (notamment longues). Il était tout simplement un phare à suivre pour ses coéquipiers. Au retour des vestiaires, il a cependant baissé de pied à l'image de l'action du second but où Fabinho le dépose (50'). Il est paru moins entreprenant, plus mesuré dans le second acte. Il a été bon voire très bon par moment mais il reste un petit goût d'inachevé.

Entré à la 47' à la place d'Ocampos.


Prestation très mitigée pour le grand André-Frank. Il a certes été utile au milieu en insufflant un peu de sang neuf grâce à sa puissance physique et ses rushs balle au pied. Le problème c'est qu'il a souvent fait les mauvais choix après avoir déposé ses adversaires. Ou trop tardé à faire sa passe.

Marathonien, intelligent mais... vendangeur !

Il a parcouru un nombre impressionnant de kilomètres parfois juste pour couper des angles de passe. Il a fini par récupérer plusieurs ballons et se montrer à son avantage vers la fin des premières 45 minutes. Dans la passe, il a encore réussi de très jolies choses comme cet amour de transversale par dessus la défense monégasque (43') envoyant Thauvin au but. Les cages, c'est justement son problème. En seconde période, replacé plus haut, il a, à plusieurs reprises, l'occasion de donner l'avantage à son équipe (58', 82') mais a tout envoyé par dessus la cible.

S'il était la référence qu'il est censé être, l'OM aurait gagné ce match.

L'équipe a été disciplinée, inventive, costaud mentalement mais sans facteur X. Dimitri Payet est censé être ce facteur X qui fait pencher la balance du bon côté mais il a, à peu près, tout raté. 20 ballons perdus, 7 centres ratés sur 8 et une énorme occasion vendangée (27'). Sa passe décisive sur coup-franc sauve tout juste son match de la honte (47').

Combatif mais trop bordélique offensivement.

Dès le début de match, il a multiplié les allers retours sur son côté, récupéré des ballons mais en a souvent fait n'importe quoi. Comme lorsque à la 43', il réussit un petit pont qui lui ouvre tout le terrain avec plusieurs partenaires démarqués. Il préfère continuer en solo et finit par s'empaler contre Glik. Sorti à la 47', apparemment touché par des problèmes digestifs...

Lui ne "choke" pas dans les gros matches.

Il a encore été un danger permanent malgré un déchet certain dans ses initiatives. Sa volonté se retrouve sur l'égalisation marseillaise où il s'arrache pour toucher un ballon de manière désespéré... qui termine sur la tête de Rami (7'). À la 27', il réalise un petit numéro sur Sidibé pour ensuite servir Payet dans des conditions optimales mais celui-ci se plante dans les grandes largeurs. Il délivre un autre caviar à Germain à la 57' dans un tout autre style avec un petit ballon piqué bien senti. Il a encore été dans tous les bons coups.

Entré à la 83', il n'a pas eu le temps de faire grand chose.

Un but et une participation au jeu bienvenue !

Il a souvent décroché sur le côté droit pour offrir des solutions supplémentaires à son équipe. C'est lui qui centre sur l'égalisation (7') et il se trouve encore dans cette position à la 30' lorsqu'il offre un bon ballon à Ocampos. Mobile, il n'a pas non plus délaissé son rôle d'avant-centre puisqu'il marque un nouveau but de la tête (4 duels aériens gagnés d'ailleurs) et se procure deux autres occasions. À la 57', il ne peut toucher suffisamment le ballon piqué de Thauvin alors qu'à la 78', il appuie un peu trop sa volée. Un bon match terminé avec 39 ballons touchés, un record pour un attaquant dans cet OM.

Entré pour les toutes dernières minutes, il n'a pas touché un seul ballon.